Site Facebook Amicale 11EC
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Les histoires de la 11 et de la 7 sont intimement liées au travers de leur dernier avion commun : le JAGUAR. En outre nombre de leurs personnels sont passés de l’une à l’autre des escadres, notamment après la dissolution de la 11, jusqu’au dernier vol du JAGUAR en France.
Association des Personnels et Amis de la 7e Escadre de chasse – APAEC 7
Les histoires de la 11 et de la 7 sont intimement liées au travers de leur dernier avion commun : le JAGUAR. En outre nombre...
Les histoires de la 11 et de la 7 sont intimement liées au travers de leur dernier avion commun : le JAGUAR. En outre nombre de leurs personnels sont passés de l'une à l'autre des escadres, notamment après la dissolution de la 11, jusqu'au dernier vol du JAGUAR en France.
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Malgré la mission nucléaire prépondérante un temps à la 7, la 11ème Escadre et la 7 ont partagé de nombreux détachements conventionnels. Par ailleurs, tous les pilotes JAGUAR sont passé par le 2/7 ARGONNE pour leur transformation JAGUAR.
Pilote de Chasse 11EC
Notre camarade André Carbon est le Webmaster de ce site qui rassemble des documents et histoires qui témoignent de la vie de la 11ème Escadre
Pilote de Chasse 11EC
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- ADRESSE1 All. André Turcat, 31700 Blagnac
Association du Mémorial des Aviateurs – AMA
A l’initiative d’anciens aviateurs il a été décidé la création d’un Mémorial, qui rassemblera les noms de tous les aviateurs, quelle que soit leur spécialité, qui sont morts dans l’accomplissement de leur mission.
Association du Mémorial des Aviateurs – AMA
A l’initiative d’anciens aviateurs il a été décidé la création d’un Mémorial, qui rassemblera les noms de tous les aviateurs, quelle que soit leur spécialité, qui sont morts dans l’accomplissement de leur mission.
A l'initiative d'anciens aviateurs il a été décidé la création d'un Mémorial, qui rassemblera les noms de tous les aviateurs, quelle que soit leur spécialité, qui sont morts dans l'accomplissement de leur mission.
- ADRESSE5 Rue Christophe Colomb, 75008 Paris et MAE Aéroport de Paris-Le Bourget, 93352 Le Bourget
A l'initiative d'anciens aviateurs il a été décidé la création d'un Mémorial qui rassemblera les noms de tous les aviateurs, quelle que soit leur spécialité, qui sont morts dans l'accomplissement de leur mission. Premier composant de ce mémorial, un monument, conçu par l'artiste Bernard Métais, vient d'être installé devant le Musée de l'Air et de l'Espace au Bourget . L'AMA réalise le second composant, sous la forme d'un espace interactif et multimédia, qui valorisera tout particulièrement chaque disparu.
Association Saint-Dizier Aéro Rétro
Installée dans les locaux de l’Aéro-Club de Saint-Dizier sur le terrain d’aviation mythique de Saint-Dizier qui a fêté ses 100 ans en 2013, l’association a pour buts le rapprochement des personnes intéressées par l’aéronautique, la valorisation et la mise en valeur du patrimoine aéronautique sous toutes ses formes, ainsi que l’organisation de manifestations et expositions permanentes et temporaires ouvertes au public.
Association Saint-Dizier Aéro Rétro
Installée dans les locaux de l’Aéro-Club de Saint-Dizier sur le terrain d’aviation mythique de Saint-Dizier qui a fêté ses 100 ans en 2013, l’association a...
Installée dans les locaux de l’Aéro-Club de Saint-Dizier sur le terrain d’aviation mythique de Saint-Dizier qui a fêté ses 100 ans en 2013, l’association a pour buts le rapprochement des personnes intéressées par l’aéronautique, la valorisation et la mise en valeur du patrimoine aéronautique sous toutes ses formes, ainsi que l’organisation de manifestations et expositions permanentes et temporaires ouvertes au public.
- ADRESSE34 Rue Godard Brulliard, 52100 Saint-Dizier
La 7ème escadre installée sur la BA de St Dizier était équipée de Jaguar dans les mêmes temps que la 11ème Escadre. Malgré la mission spécifique de la 7ème escadre ces deux escadres ont effectué nombre d'opérations en commun et de très nombreux pilotes, mécaniciens, OR ou autres qui y opéraient sont passé de l'une à l'autre au cours de leurs vies opérationnelles tissant ainsi des liens forts et souvent indéfectible.
EIS 4/11 JURA
L’escadron 4/11, reconstitué à Djibouti en 1972 et dernier né des escadrons de la 11ème EC, reprend les traditions du 3/11 « Jura », dissous le 12 novembre 1957.
Suite au retrait du dernier F-100 « Super Sabre » de l’armée de l’Air le 31 décembre 1978, l’EC 4/11 « Jura » quitte Djibouti pour s’installer le 1er janvier 1979 sur la BA106 de Bordeaux-Mérignac. Il y sera doté de Jaguar A/E et dissous le 30 juin 1992.
EIS 4/11 JURA
L’escadron 4/11, reconstitué à Djibouti en 1972 et dernier né des escadrons de la 11ème EC, reprend les traditions du 3/11 « Jura », dissous...
L’escadron 4/11, reconstitué à Djibouti en 1972 et dernier né des escadrons de la 11ème EC, reprend les traditions du 3/11 « Jura », dissous le 12 novembre 1957.
Suite au retrait du dernier F-100 « Super Sabre » de l’armée de l’Air le 31 décembre 1978, l’EC 4/11 « Jura » quitte Djibouti pour s’installer le 1er janvier 1979 sur la BA106 de Bordeaux-Mérignac. Il y sera doté de Jaguar A/E et dissous le 30 juin 1992.
Le 1er septembre 2007, dans la continuité de la création de l’école de formation franco-belge AJETS, l’escadron de STANdardisation et d’EVALuation (STANEVAL) est créé sur la BA705 de Tours (avec une antenne à Cazaux) pour garantir la qualité de la formation et du contrôle des compétences de l’École de l’Aviation de Chasse (EAC). Son insigne escadron est homologué le 27 septembre 2011 sous le N° A1407, associant le Sphinx de la SPA 161 du 4/11 « Jura » à l’insigne fétiche de l’As belge aux 37 victoires Willy Coppens, la « Cocotte blanche en pa-pier », homologuée à la même date sous le N° A1408. Le 28 août 2013, par filiation directe, le STANEVAL 4/11 «Jura» est institué héritier du patrimoine de tradition de l’ex-EC 4/11 «Jura», et la SPA161 en devient sa 1ère escadrille. Dans la dynamique du déplacement de la formation des pilotes de chasse à Cognac Le 4/11 « Jura » devient le premier E.I.S (Escadron d’Instruction au Sol) de l’armée de l’Air et de l’Es-pace le 2 octobre 2020. Grâce aux simulateurs FNPT2 (Flight & Simulation Procedure Trainer), FMS (Full mission simulator) et PTT (Part Task Trainer), il assure la formation au sol sur Grob 120 et Pilatus PC-21. Ses personnels assurent l’intégralité de la formation au sol des jeunes pilotes, navigateurs officiers système d’arme et Moniteurs Simulateurs de l’armée de l’Air et de l’Espace et de la Marine Nationale. Il assure également la transformation de pilotes plus aguerris sur les aéronefs école. L’escadron contribue à hauteur de 40% de la totalité des missions de formation et couvre l’intégralité des domaines d’activités auxquels ces PN seront confrontés durant leur vie opérationnelle.
La SPA 158 trouve son origine lors de la 1ère guerre mondiale le 1er janvier 1918 à Bonneuil (51), tout d’abord sur Nieuport 24/27 avant de passer Morane-Saulnier type A1, devenant MS 158, avant de devenir SPA 158 en passant sur SPAD VII et XIII le 19 mai 1918. Elle constitue la 1ère escadrille de l'EC 3/11 Jura du 1er juin 1953 au 12 novembre 1957 puis devient la 1ère escadrille de l'EC 4/11 Jura, alors sur Jaguar, du 1er décembre 1972 jus-qu’à sa dissolution à la 11ème Escadre le 3 juillet 1992. Elle rejoint finalement l’EAC 315 de Cognac le 16 septembre 2020 pour être attribuée aux moniteurs simulateur GROB 120 de la 1ère escadrille de l'EIS 4/11.
La SPA 161 trouve son origine le 5 janvier 1918 à Lhéry (51), tout d’abord sur Nieuport 24/27 avant de passer Morane-Saulnier type A1, devenant MS 161, puis SPA 161 en passant sur SPAD VII et XIII le 19 mai 1918. Ses traditions sont ensuite reprises par deux escadrilles : la 2ème de l'EC 3/11 Jura du 1er juin 1953 au 12 novembre 1957 puis la 2ème escadrille de l'EC 4/11 Jura, alors sur Jaguar, du 1er novembre 1975 jusqu’à sa dissolution à la 11ème Escadre le 30 juillet 1992. Elle devient ensuite la 1ère escadrille du STANEVAL 4/11 « Jura » au GE 314 Tours le 13 septembre 2012 et rejoint finalement l’EAC 315 à Cognac le 16 septembre 2020 pour être attribuée aux moniteurs simulateur PC21 de la 2ème escadrille de l'EIS 4/11.
La cocotte blanche apparaît sur le Nieuport 17 de Willy Coppens de Houthulst à l'été 1917. Elle devient l'insigne de la 11ème escadrille en mars 1918. Dans l'entre-deux guerres elle est déclinée en différentes versions et couleurs dans diverses escadrille, puis en 1939 sur le fuselage des Fiat CR-42 des 3ème et 4ème escadrille. Disparue dans la tourmente du conflit, la cocotte resurgit au 7ème Wing de chasse de jour alors à Chièvres, dans un écu incliné à 45° surmonté d'un listel arborant "Get in". Le fond de l'écu est rouge pour la 7ème escadrille, bleu pour la 8ème et vert pour la 9ème. Cette cocote étant devenu l'emblème des unités-écoles belges, lorsque leurs Alphajet de la 7ème escadrille arrivent à Cazaux en 2004, leur cocotte était dans son écu rouge.
EC 3/11 CORSE
Le 1er juin 1953, le troisième escadron de la 11ème Escadre est créé à Luxeuil. Alors sur F-84F, il prend initialement le nom et les traditions du « Jura » jusqu’à sa dissolution le 12 novembre 1957. Le 1er avril 1966, il renait à Colmar sur F-100D/F sous le nom de 3/11 « Corse » reprenant les traditions des SPA 69 « Chat » et SPA 88 « Serpent » du groupe de chasse GC 1/1 « Corse ». Il opèrera ensuite à partir de Toul-Rosières dès le 31 octobre 1967.
EC 3/11 CORSE
Le 1er juin 1953, le troisième escadron de la 11ème Escadre est créé à Luxeuil. Alors sur F-84F, il prend initialement le nom et les...
Le 1er juin 1953, le troisième escadron de la 11ème Escadre est créé à Luxeuil. Alors sur F-84F, il prend initialement le nom et les traditions du « Jura » jusqu’à sa dissolution le 12 novembre 1957. Le 1er avril 1966, il renait à Colmar sur F-100D/F sous le nom de 3/11 « Corse » reprenant les traditions des SPA 69 « Chat » et SPA 88 « Serpent » du groupe de chasse GC 1/1 « Corse ». Il opèrera ensuite à partir de Toul-Rosières dès le 31 octobre 1967.
- base aérienne 188 Djibouti « Colonel Émile Massart »
Dernier escadron de la 11ème Escadre en activité, l’EC 03/011 est mis en sommeil le 31 juillet 1997, pour renaître le 17 avril 2008 comme successeur de l’EC 4/33 « Vexin » sur la BA 188 « Colonel Massart » de Djibouti. C'est à la date, symbolique pour le "Corse", du 03/11/2018 que se déroule à Djibouti la cérémonie de recréation de l’escadron avec les SPA69 et SPA88. Pour remplir ses missions de DA et d'assaut conventionnel, l'escadron dispose alors de sept Mirage 2000C RDI et de trois Mirage 2000D. Le 31 août 2011, les Mirage 2000C RDI sont remplacés par quatre Mirage 2000-5F. Les 70 ans de l'appellation "Corse" sont célébrés le 11 janvier 2014 à Djibouti. A cette occasion, les Mirage arborent brièvement une gueule de requin, héritée des F-100 du 4/11 « Jura » de 1978. Le Mirage 2000-5F, numéro 57 immatriculé 188-ET, reçoit en plus une décoration spéciale anniversaire. Le premier juin 2016 a lieu la cérémonie de retrait des M2000D dont les deux derniers quittent Djibouti le 16 juin. Le format de l'escadron est adapté et sa mission se recentre sur sa mission de police du ciel dans l'espace aérien djiboutien. Évoluant dans un contexte interarmées et international, l’escadron participe à de nombreux exercices avec des forces alliées. Force prépositionnée, l’EC 3/11 « Corse » met à disposition des autorités françaises une capacité d’intervention réactive et efficace tout en assurant une mission d’aguerrissement des équipages de l’armée de l’Air et de l’Espace, et également de personnel des autres armées.
La SPA 88 trouve son origine le 06 mai 2017 à Belfort-Chaux (90) lors de la 1ère guerre mondiale, tout d’abord sur Nieuport 17, 23 et 24 avant de devenir SPA 88 en passant sur SPAD VII et XIII le 25 septembre 1917. Ses traditions sont ensuite reprises parfois avec de courtes interruptions par diverses escadrilles : la 105ème escadrille du 3ème RAC dès janvier 1920, la 5ème escadrille du 3ème RAC en août 1920, la 1ère escadrille du GC I/3 de septembre 1933 à novembre 1941, la 1ère escadrille du GC I/3 « Corse » de janvier 1943 à juillet 1947, la 1ère escadrille du GC 1/6 « Corse » de juillet 1947 à avril 1952, puis la 1ère escadrille de l’EC 1/1 « Corse » d’avril 1952 au 28 juin 1966, enfin la 1ère escadrille de l’EC 3/11 « Corse » d’avril 1966 à juin 1997. Elle renait finalement à Djibouti en tant que 1ère escadrille de l’EC 3/11 « Corse » du 3 novembre 2008 à nos jours.
La SPA 69 trouve son origine le 20 septembre 1915 à Lyon-Bron (69) lors de la 1ère guerre mondiale, tout d’abord sur Nieuport 10 avant de devenir SPA 88 en passant sur SPAD VII et XIII en novembre 1917. Ses traditions sont ensuite reprises parfois avec de courtes interruptions par diverses escadrilles : la 2ème escadrille du GC I/3 de septembre 1933 à juillet 1947, la 2ème escadrille du GC I/6 « Corse » jusqu’en avril 1952, puis la 2ème escadrille du GC 1/1 « Corse » jusqu’en février 1966, enfin la 2ème escadrille du 3/11 « Corse » d’avril 1966 au 27 juillet 1997. Elle renait finalement à Djibouti en tant que 2ème escadrille de l’EC 3/11 « Corse » du 3 novembre 2008 à nos jours.
RC 2/30 “NORMANDIE – NIEMEN”
Le GC “Normandie” est créé à Rayak le 1er septembre 1942 avant de s’envoler pour l’URSS où le général Bouscat lui attribue le 29 décembre 1943 le statut de « Régiment ». Puis l’unité devient “Régiment du Niémen” le 23 juin 1944 et remportera le plus grand nombre de victoires aériennes à la fin de la guerre (273 homologuées, jusqu’à 29 victoires en une journée).
RC 2/30 “NORMANDIE – NIEMEN”
Le GC “Normandie” est créé à Rayak le 1er septembre 1942 avant de s’envoler pour l’URSS où le général Bouscat lui attribue le 29 décembre...
Le GC “Normandie” est créé à Rayak le 1er septembre 1942 avant de s’envoler pour l’URSS où le général Bouscat lui attribue le 29 décembre 1943 le statut de « Régiment ». Puis l’unité devient “Régiment du Niémen” le 23 juin 1944 et remportera le plus grand nombre de victoires aériennes à la fin de la guerre (273 homologuées, jusqu’à 29 victoires en une journée).
Un temps sur Mosquito, le GC II/6 part en 1949 pour l’Indochine équipé de P-63 Kingcobra C puis de F6F-5 Hellcat. En mai 1951, il quitte l’Indochine pour s’établir fin 1951 sur la base d’Oran-la-Sénia sur P-47 Thunderbolt puis rapidement sur Mistral (SE532 et SE535), premiers avions à réaction. L’unité reçoit ses premiers Vautour IIN en 1960 et devient l’ECTT 2/6 (Escadron de Chasse Tout Temps). En 1962, il est renuméroté ECTT 2/30 et rejoint Orange puis Reims en 1966. En 1973, le « Neu-Neu » redevenu « Escadron de Chasse » (DA) passe sur Mirage F1 C, puis sur F1 CT le 13 octobre 1993 et devient brièvement le 1/13 « Normandie-Niemen » sur la base de Colmar. Il participe aux opérations Turquoise au Rwanda, Crécerelle en Bosnie puis Epervier au Tchad. A la disparition de de la 13ème Escadre le 23 juin 1995, l’unité prend la dénomina-tion de « RC 2/30 Normandie-Niémen ». Le 27 juin 2008, l’unité fusionne avec Le GC 1/30 « Alsace », donnant naissance à une unité forte de 18 Mirage F1 CT et 7 F1 B assurant trois mis-sions prioritaires : l’alerte opérationnelle dans le cadre de la défense aérienne du territoire, l’armement d’un détachement permanent au Tchad et la transformation sur Mirage F1 B des jeunes pilotes. Le « Normandie-Niemen » est mis en sommeil le 3 juillet 2009. Depuis sa réactivation à Mont-de-Marsan le 25 juin 2012, sur Rafale C/B, il a intégré les deux escadrilles de l’EC 2/11 « Vosges » au côté du « Canard » de la SPA93. Le 2/30 a participé aux principales missions extérieures françaises (Serval, Barkhane, Hamilton, Chammal) tout en continuant à assurer sa mission de protection du territoire. C'est aujourd'hui l'escadron référent en matière de travail avec les forces spéciales, d'attaque air-sol et de reconnaissance.
La SPA 91 trouve son origine le 2 mai 1917 à Lunéville lors de la 1ère guerre mondiale tout d’abord sur Nieuport 12/23/24 (N91) avant de devenir SPA 91 en janvier 1918 sur SPAD VII et XIII. Dissoute à Malzéville le 9 juillet 1919, elle devient la 4ème escadrille de l’Ecole de l’air de 1935 à 1939. Elle renait le 1er octobre 1952 comme 1ère escadrille de l'EC 2/11 Vosges, où elle orne les dérives des F-100 puis des Jaguar. Elle survit à la dissolution de l’Escadre le 31 juillet 1994 et reste active à Toul jusqu’au 31 juillet 1996. Du 5 décembre 1996 au 31 mars 2012 elle renait comme 3ème escadrille 1/7 « Provence ». Elle est de nouveau réactivée à Mont de Marsan au sein du RC 2/30 Normandie-Niemen comme 3ème escadrille le 25 juin 2012, date d’arrivée de ses Rafale dont elle orne les dérives.
La SPA 97 trouve son origine le 1er juillet 1917 à Froidos (55) lors de la 1ère guerre mondiale, tout d’abord sur Nieuport 17/23/24 (N97) avant de devenir SPA 97 le 1er décembre 1917 sur SPAD VII et XIII. Elle appartient successivement à diverses escadrilles : la 102ème puis la 2ème du 3 RAC de janvier 1920 à sep-tembre 1933, la 1ère du Groupe Aérien Régional de l’Aviation Légère de Défense (GARALD 574) d’avril 1937 à septembre 1938, l’Escadrille Régionale de Chasse (ERC 574) jusqu‘au 15 mai 1940 puis la 6ème escadrille du GC III/5 où elle sera dissoute de 1er août 1940. Elle renait le 1er octobre 1952 comme 2ème escadrille de l'EC 2/11 Vosges, où elle orne les dérives des F-100 puis des Jaguar. Elle survit à la dissolution de l’Escadre le 31 juillet 1994 et reste active à Toul jusqu’au 31 juillet 1996. Elle est finalement réactivée à Mont de Marsan au sein du RC 2/30 Normandie-Niemen comme 2ème escadrille le 25 juin 2012, date d’arrivée de ses Rafale.
Initialement représentée par un canard blanc, il deviendra colvert en janvier 1924 et prendra pour définition héraldique : « canard d’émail blanc et de sable, viléné d’argent, colé de sinople et ailé d’émail blanc et de sinople passant au naturel ». La SPA 93, initialement N93, nait le 06 mai 1917 à Corcieux (88), sur Nieuport 17, 23 et 24, avant de devenir SPA 93 sur SPAD VII et XIII le 25 novembre 1917.
Ses traditions sont ensuite reprises par diverses escadrilles : la 6ème du GC III/1 de novembre 1939 à juillet 1940, la 3ème du GC II/3 de mai à août 1943, la 2ème de l’escadron 2/17 de juin 1954 à mars 1956, la 2ème de l’EC 3/10 « Aunis » jusqu’en février 1958, puis la 2ème escadrille de l’EC 1/10 « Valois », de février 1958 à avril 1985, et enfin 2ème escadrille de l’EC 1/30 « Valois » ou elle sera dissoute le 27 juin 1994.
Elle est réactivée comme 1ère escadrille du RC 02/030 Normandie-Niemen, le 3 septembre 2015 sur RAFALE à Mont de Marsan.
STANEVAL 1/11 ROUSSILLON
Créé en août 1952 à Reims, l’EC 1/11 « Roussillon » forme le noyau de la 11ème EC.
Du 5 décembre 1952 au 10 juin 1953, l’escadron stationne à Lahr avant de rejoindre Luxeuil où il est successivement équipé de F-84G/E « Thunderjet », puis de F-84F « Thunderstreak » puis de F-100D/F « Super-Sabre ».
En 1961 l’EC 1/11 rejoint Bremgarten avant d’arriver en 1967 à Toul-Rosières où il est équipé de Jaguar A/E à partir de 1977.
STANEVAL 1/11 ROUSSILLON
Créé en août 1952 à Reims, l’EC 1/11 « Roussillon » forme le noyau de la 11ème EC.Du 5 décembre 1952 au 10 juin 1953,...
Créé en août 1952 à Reims, l’EC 1/11 « Roussillon » forme le noyau de la 11ème EC.
Du 5 décembre 1952 au 10 juin 1953, l’escadron stationne à Lahr avant de rejoindre Luxeuil où il est successivement équipé de F-84G/E « Thunderjet », puis de F-84F « Thunderstreak » puis de F-100D/F « Super-Sabre ».
En 1961 l’EC 1/11 rejoint Bremgarten avant d’arriver en 1967 à Toul-Rosières où il est équipé de Jaguar A/E à partir de 1977.
- STANEVAL 1/11 ROUSSILLON
Reprenant le flambeau du 1/11, dissous le 31 juillet 1994, l’Escadron de Formation des Instructeurs Pilotes 01/011 « Roussillon » renait le 15 mai 2014 sur la BA 709 de de Cognac équi-pé de TB-30 Epsilon et de Grob120A-F. Il y assure la formation en vol des moniteurs, et devient ainsi le garant de la standardisation indispensable à sa mission de régénération des personnels navigants de l’armée de l’Air.
Le 18 octobre 2018, suite à l’arrivée des PC21, l’escadron 1/11 Roussillon devient Escadron de Standardisation et d’Evaluation, toujours sur Grob 120 mais également avec le Pilatus PC21 destiné à faciliter la transition des pilotes vers leurs futurs avions d’armes modernes comme le Rafale au travers de 3 phases de formation : « basic », « advanced » et « rated ». Les pilotes réalisent ainsi aussi bien des missions d’air-air (combat à vue, combat radar) que des missions d’air-sol (assaut à vue, bombe et canon simulé) tout en faisant leurs preuves en VSV, voltige et navigation. Les attributions de l’escadron constituent un triptyque : transformer les moniteurs et tester les jeunes pilotes, assurer la cohérence globale de l’outil de formation PC21 (simulateurs, vol, formation technique au sol,…) et garantir une expertise de formation vis-à-vis de l’EAC (École de l’aviation de chasse).
Il continue aujourd’hui, comme les trois autres unités héritières à faire sienne la devise de la 11ème Escadre « RES NON VERBA ».
La Tragédie est créée à Chartres le 1er mai 1939 en tant que 5ème escadrille du GC III/6, alors sur Morane 406. Ses traditions sont ensuite reprises par diverses escadrilles du GC III/6, devenu « Roussillon », puis elle intègre le GM III/6 Roussillon le 2 mai 1950 avant que l’insigne n’orne les dérives du 1/11 Roussillon dès le 1er août 1952 jusqu’à sa dissolution à la 11ème Escadre le 31 juil-let 1994.
La Tragédie renait en tant que 3ème escadrille de l'EC 3/11 Corse à Toul du 1er septembre 1994 au 31 juillet 1997.
Le 15 mai 2014 elle est réactivée à Cognac comme 1ère escadrille de l'EFIP 1/11 Roussillon qui devient le 16 septembre 2020 le STANEVAL 1/11 Roussillon, toujours à Cognac.
La Comédie est créée à Chartres le 1er mai 1939 en tant que 6ème escadrille du GC III/6, alors sur Morane 406. Ses traditions sont ensuite reprises par diverses escadrilles du GC III/6, devenu « Roussillon », puis du GM III/6 Roussillon avant que l’insigne n’orne les dérives du 1/11 Roussillon jusqu’à sa dissolution à la 11ème Escadre le 31 juillet 1994.
La Comédie renait en tant que 3ème escadrille de l'EC 2/11 Vosges à Toul du 1er août 1994 au 31 juillet 1996.
Le 15 mai 2014 elle est réactivée à Cognac comme 2ème escadrille de l'EFIP 1/11 Roussillon qui devient le 16 septembre 2020 le STANEVAL 1/11 Roussillon, toujours à Cognac.
Amicale 11ème Escadre
Amicale 11ème Escadre
Le Général d'Armée Aérienne JOUHAULD
commandant la 1ère D.I.V.A.R, remet le drapeau au premier commandant d'escadre :
le commandant LE GROIGNEC
La première garde est composée des :
LTT DEREBOUL, LTT LEMAY et SGT DOILLON
Le 21 juin 1994, le dernier commandant de la 11°EC, le lieutenant-colonel HENDEL, confie le drapeau au colonel RICOUR (commandant la base aérienne 136 et ancien commandant d'escadrille à l'EC 01/011).
La BA136 est chargée de sa garde à dater de ce jour.
Le 24 juin 2004, le DA 136 est dissous. Le colonel CASTEL remet le drapeau de la 11eme Escadre de chasse au général RICOUR, commandant la région nord. Le drapeau rejoint alors le SHAA.
Le 10 mars 2005, le général RICOUR confie la garde du drapeau de la 11eme Escadre de Chasse à la base aérienne 705 de Tours.
Par arrêté du Ministre de la Défense du 19 novembre 2004, l'inscription "AFN 1952 - 1962" a été attribuée au drapeau de la 11ème Escadre de Chasse.
Le 6 octobre 2010, le Ministre de la défense a signé l'arrêté relatif à l'attribution de l'inscription "KOWEÏT 1990-1991" sur le drapeau de la 11ème Escadre de Chasse.
Suite à la réactivation de l'EC 3/11 "Corse" à Djibouti, la garde du drapeau de la 11eme Escadre de Chasse est confiée au DA188.
Les deux photographies suivantes ont été réalisées le 11 janvier 2014 à Djibouti lors de la cérémonie célébrant les 70 ans de la désignation "Corse" associée maintenant à l'EC 3/11.
GC III/6 ROUSSILLON
Le groupe de chasse III/6, dont l'escadron de chasse 01.011 "ROUSSILLON" est issu, est créé le 1er mai 1939 sur la base aérienne de Chartres avec des éléments du II/6 et de la 2ème escadre basés sur le même terrain.
Le groupe de chasse III/6, dont l'escadron de chasse 01.011 "ROUSSILLON" est issu, est créé le 1er mai 1939 sur la base aérienne de Chartres avec des éléments du II/6 et de la 2ème escadre basés sur le même terrain.
Le commandement du groupe est confié au capitaine De Place, secondé par le capitaine Chainat, as de guerre 14-18, titulaire de 9 victoires aériennes. Deux escadrilles forment le groupe : la 5ème et la 6ème respectivement aux ordres des lieutenants Jacobi et Guerrier.
Vingt et un Pilotes sont affectés au groupe, doté de 26 Morane-Saulnier 406 neufs.
Le 1er septembre 1939, les armées allemandes envahissent la Pologne et le 3 la France déclare la guerre à l'Allemagne. Le lendemain, le groupe fait mouvement vers le terrain de Betz-Bouillancy aux environs de Meaux. Sa mission est d'assurer au sein du groupement de chasse 21, la couverture de Paris et des points sensibles de la Basse Seine. A cette époque les insignes des deux escadrilles sont choisis. Le Masque Grimaçant pour la 5ème Escadrille et le Masque Souriant pour la 6ème Escadrille ce qui fait dire au capitaine de Place "Tragedia et Comedia, tutta la caccia" (Tragédie et Comédie, c'est toute la Chasse).
Le 15 novembre, le groupe s'installe à Wez-Thuizy près de Reims et est intégré au groupement de chasse 23.
L'alerte se poursuit et le 27 novembre, le III/6 enregistre sa première victoire : un Dornier 17 est abattu par le Sergent-Chef Le Gloan et le Lieutenant Martin.
Le 10 mai 1940, l'Allemagne attaque à l'Ouest. Entre le 10 mai et le 20 mai, le III/6 homologue 9 victoires aériennes.
Le 20 mai, le groupe rejoint le terrain de Coulommiers. Sa mission consiste à couvrir les opérations de l'aile droite de la 1ère Armée et d'appuyer le débarquement de la VII ème Armée. Le 24 mai 1940, le Commandant Castanier, commandant du groupe est tué. Le Capitaine Stehlin lui succède. Le 26 mai, le terrain est bombardé par une trentaine de Heinkel 111 qui détruisent ou endommagent pratiquement tous les avions.
Le 31 mai, le groupe se replie sur le terrain du Luc dans le Midi, afin d'être transformé sur Dewoitine 520.
Le 10 juin, les 4 premiers Dewoitine arrivent au Luc. Le 16, le groupe a réceptionné 27 avions.
Le 15 juin, 5 victoires sont homologuées à l'adjudant Le Gloan, dans la même mission et en moins d'une demi-heure. Le 17 juin, le III/6 reçoit l'ordre de rejoindre le terrain de Perpignan La Salanque en vue d'un prochain repli sur l'Afrique du Nord. Les D.520 du groupe se posent à Alger-Maison Blanche, le 20 juin.
La campagne de France ( 1939-1940 ) s'achève, le groupe de chasse III/6 totalise 23 victoires aériennes dont 4 probables. Il a perdu 7 pilotes au combat, 5 sont blessés et 2 faits prisonniers.
Le groupe quitte Alger pour Constantine puis y revient le 11 juillet 1940. L'activité aérienne est réduite à quatre heures de vol par mois et par pilote. Le capitaine De Rivals succède au commandant Stehlin à la tête de l'unité qui est partiellement démembrée.
Le 9 août 1940, le III/6 est affecté au groupement de chasse 26 au Maroc. Après un séjour de trois mois à Casanblanca, il regagne Alger.
Au mois de mai 1941, le groupe part renforcer les forces aériennes de Syrie. Les 26 Dewoitine remis à neuf, accompagnés de six avions de transport, font route vers Rayack sous les ordres du commandant Geille. Stationné tout à tour à Rayack, Alep, Mouslinie le III/6 prend une part des plus actives aux opérations des Forces aériennes de l'Armée du Levant contre les Anglais remportant 24 victoires dont 21 sûres mais perdant 8 pilotes : 5 tués, 3 prisonniers. Il quitte la Syrie le 9 juillet. L'échelon volant rentre à Alger, le 15 après une escale à Athènes, Brindisi et Tunis.
Le 1er janvier 1942, le commandant Destaillac prend le commandement du groupe qui est chargé de la défense aérienne d'Alger. Le 8 novembre, les Anglo-Américains débarquent en A.F.N. Les avions restent au sol car un épais brouillard couvre le terrain. La base est occupée.
Le G.C. III/6 s'installe à Oued-Smar puis à Ain-Sefra. En janvier 1943, une partie des pilotes et des mécaniciens part s'instruire dans des écoles américaines sur leur nouveau matériel. Le 13 mai 1943, les premiers P39 "Airacobra" sont réceptionnés. L'unité ajoute le nom de "ROUSSILLON" à son appellation et fait désormais partie au côté des alliés de l'aviation côtière de l'Afrique du Nord ou Coastal Command. Les missions s'effectuent depuis le terrain de Lapasset près de Mostaganem et sont souvent dédiées à la Protection de convois navals, à la couverture a priori ou sur alerte des points sensibles de la côte et à la recherche des équipages perdus ainsi qu'à la protection des hydravions sauveteurs.
Au cours de l'une d'elles, le lieutenant Le Gloan, titulaire de 21 victoires aériennes disparaît, le 11 septembre 1943, 26 ans jour pour jour après Guynemer.
Le 30 septembre 1944, sous l'autorité du commandant Clausse, le Groupe de Chasse III/6 "ROUSSILLON" quitte l'Afrique du Nord pour la FRANCE.
D'abord basé à Salon, puis à Vallon, les pilotes opèrent sur l'Italie du Nord-Ouest, au sein du Tactical Command. Les missions consistent à bombarder ponts ou casernements et à mitrailler des véhicules. Au cours du mois de janvier 1945, le Groupe reçoit des P47 "Thunderbolt".
Le 28 mars, le groupe rejoint Luxeuil d'où il effectue des missions de bombardement et de mitraillage au profit de la 1ere Armée Française entre le Rhin et la frontière suisse. Du 13 au 20 avril, il opère dans les secteurs de Royan et de la Pointe de Grave contre les terrains de Bordeaux. Il regagne Luxeuil et reprend ses missions de reconnaissance armée sur le Sud-Ouest de l'Allemagne au profit de la 1ere Armée Française jusqu'à l'armistice du 8 mai 1945.
Le Groupe de Chasse III/6 "ROUSSILLON" termine la guerre titulaire de 52 victoires aériennes dont 10 probables.
Le 10 mai, le commandant Nodet prend le commandement de l'unité qui fait mouvement sur Trèves où elle est dissoute le 1er avril 1946.
Deux citations à l'ordre de l'Armée aérienne, comportant l'attribution de la croix de guerre avec 2 palmes, sont décernées au Groupe de Chasse III/6 "ROUSSILLON" pour l'ensemble de ses campagnes 1939-1945.
"Groupe de chasse caractérisé par son allant, sa valeur combative et l'audace de ses pilotes."
"Entraîné par son chef, le commandant Clausse n'a pas cessé depuis le 1er août 1943 de faire preuve de ses remarquables qualités sur les théâtres d'opérations de Méditerranée, d'Italie, d'Allemagne, du front de l'Atlantique.
Au cours de 2500 sorties du "Coastal" a abattu six avions ennemis. Engagé ensuite dans le "Tactical Command" s'est fait remarquer du Commandement Allié par la précision de ses bombardements et l'audace de ses mitraillages effectués au cours de 3260 sorties".
N° 1252 DU 16 OCTOBRE 1945
Magnifique groupe de chasse ayant toujours combattu avec fougue et un entrain admirable. Avant le 10 mai par la ténacité et l'adresse de ses pilotes a obtenu plusieurs victoires sur un ennemi souvent mieux armé.
Ensuite pendant les dures journées de la bataille de France grâce à l'énergie farouche de son personnel navigant, grâce aussi au travail acharné de ses mécaniciens a réussi a surclasser l'ennemi dans tous les combats qu'il a livrés.
En reprenant la lutte en août 1943 a combattu avec une ardeur irrésistible, en Méditerranée d'abord protégeant efficacement les convois alliés, en Italie ensuite se faisant remarquer par l'audace et la précision de ses mitraillages et de ses bombardements en piqué, en Allemagne enfin appuyant au plus près nos troupes sur le chemin de la victoire.
A effectué au cours de cette guerre 5011 sorties pour 10491 heures de vol de guerre pendant lesquelles il a remporté 49 victoires dont 9 probables et largué 610 tonnes de bombes.
Ces citations comportent l'attribution de la croix de guerre 1939-1945 aux 2 palmes.
MATÉRIEL 2ème GM |
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Morane 406 | Jusqu'au 16.06.1940 | ||||
Dewoitine D.520 | Du 08.06.1940 au 06.1943 | ||||
P-39N | Du 05.1943 au 08.1944 | ||||
P-39Q | Du 01.1945 au 01.1945 | ||||
P-47D | A partir de 08.12.1944 |
COMMANDANT DE GROUPE |
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CNE de Place | Jusqu'au 07.12.39 | |
CDT Castanier | Du 08.12.1939 au 24.05.1940 | |
CNE (CDT) Stehlin | Du 25.05.1940 au 14.10.1940 | |
CNE De Rivals-Mazères | Du 15.10.1940 au 19.12.1940 | |
CDT Geille | Du 20.12.1940 au 15.09.1941 | |
CNE De Rivals-Mazères | Du 16.09.1941 au 14.11.1941 | |
CNE Naudy | Du 15.11.1941 au 31.12.1941 | |
CDT Destaillac | Du 01.01.1941 au 11.07.1943 | |
CDT Viguier | Du 12.07.1943 au 16.10.1943 | |
CDT Labit | Du 17.10.1943 au 07.03.1944 | |
CDT Clausse | 08.03.1944 au 10.05.1945 | |
CDT Nodet | 11.05.1945 au 01.04.1946 |
COMMANDANT 5ème ( ou 1ère) escadrille
|
|
CNE Jacobi | Jusqu'au 12.06.1941 |
CNE Sautier | Du 13.06.1941 au 11.1942 |
CNE Martin | Du 11.1942 au 07.01.1944 |
CNE Rupier | 08.01.1944 au ? |
CNE De La Villéon |
? |
COMMANDANT 6ème ( ou 2ème) escadrille
LTT (CNE) Guerrier | Jusqu'au 02.03.1941 | |
LTT Richard | Du 03.03.1941 au 25.05.1943 | |
LTT Thierry | Du 26.05.1943 au 28.08.1943 | |
LTT Boillot | Du 29.08.1943 au 18.01.1944 | |
CNE Demoulin | Du 19.01.1944 au 21.11.1944 | |
CNE Gatard | A partir du 22.11.44 | |
CNE De La Motte |
COMMANDANT 3ème escadrille |
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LTT Le Gloan | Du 29.06.1943 au 31.07.1943 | ||||
LTT Le Gloan | Du 13.08.1943 au 14.09.1943 |
VICTOIRES
Drôle de guerre | 2 1/3 | |
Mai-juin 1940 | 13 1/3 | |
Période de l'armistice | 22 | |
Force aériennes Françaises | 3 |
Le mardi 2 mai 1950, le groupe de chasse III/6 "ROUSSILLON" est recréé officiellement en Tunisie à Sidi-Ahmed. Le commandant Motte en prend le commandement. La 1ère escadrille est confiée au lieutenant De Boiville et la 2ème au lieutenant Chanliau. Le groupe met au point son organisation et s'entraîne avant son embarquement pour l'Indochine où il débarque le 5 août 1950 à Haiphong.
Il s'installe avec ses P63 "Kingcobra" sur le terrain de Hanoi Gia-Lam. Les premiers mois en Extrême Orient sont employés à des missions de bombardement et d'appui principalement dans la région de Dong-Khe.
En novembre, le III/6 déménage vers la base de Haiphong Cat-Bi ou il s'intègre au GATAC NORD. Jusqu'en décembre, de très nombreuses missions d'appui sont effectuées avec succès au profit de troupes amies pendant l'opération de Binh-Lien.
Au cours de l'offensive du Viet-minh sur Vinh-Yen, le groupe effectue 32 sorties dans la journée du 16 janvier 1951 et reçoit le télégramme suivant : "10ème BCCP transmet félicitations et remerciements à la chasse et appui direct à la cote 210, le 16 après-midi. La 210 a été prise et gardée grâce à vous."
En mars 1951, le commandement du "ROUSSILLON" est confié au capitaine Sales et reçoit des BEARCAT F8F. A cette époque le poste de Mao-Khe est attaqué. Les patrouilles du III/6, grâce à une rapidité tout a fait remarquable des mécaniciens et armuriers, se succèdent à une cadence accélérée sur les assaillants et leur infligent de lourdes pertes.
Pendant les mois d'avril et mai, le groupe participe à l'opération Méduse. Au cours de celle-ci, le 9 mai, une patrouille fait sauter, par un tir à la roquette, la grotte de Chu-Tien qui abritait un dépôt de munitions.
Durant le mois d'octobre 1951, l'unité participe à la bataille de Ngia-Lo au cours de laquelle la brigade 312 viet-minh est anéantie, grâce en partie à l'appui aérien. Puis elle prend une large part aux opérations : Citron, Mandarine, Amande suivis de Tulipe et Lotus dans les régions de Cho-Ben et Hao-Bihn.
Les derniers mois du séjour en Extrême Orient sont ponctués de sorties sur les arrières viet-minh au sud de la Route coloniale 3, d'appui aux unités qui combattent sur la RC 6.
En février 1952, le groupe de chasse III/6 "ROUSSILLON" regagne la métropole titulaire de 2 citations à l'ordre de l'Armée comportant l'attribution de la Croix de Guerre TOE avec 2 palmes.
"Groupe de chasse qui, fidèle à ses traditions s'est fait remarquer par son ardeur au combat et sa cohésion - sous les commandements successifs du commandant Motte et du capitaine Sales a effectué pendant la période du 4 août 1950 au 8 avril 1951 - 4012 heures de vol dont 3737 de vol de guerre en 2557 missions."
"A donné un bel exemple de courage en effectuant avec un matériel délicat et souvent fatigué malgré une DCA précise des missions remarquables d'efficacité."
"A eu 16 avions touchés par la DCA, 2 pilotes tués, 2 pilotes blessés."
" A obtenu des résultats particulièrement brillants au cours des opérations de Dong-Khe, Lieu-Vinhyen et Mao-Khe qui lui ont valu de nombreux témoignages d'admiration et de gratitude des camarades de l'armée de Terre."
"Groupe de chasse qui a toujours fait preuve d'un allant magnifique et d'une ardeur au combat exemplaire. Au cours de son séjour au Tonkin a volé pendant plus de 8000 heures dont 7277 en vol de guerre."
"Sous le commandement du capitaine Sales a effectué depuis sa dernière citation 4000 heures de vol dont 3540 en vol de guerre."
"A eu 9 avions touchés par la DCA et 4 pilotes tués."
"Toujours à la pointe du combat a participé avec des résultats remarquables aux batailles de Day, de Nghia Lo et de Hoa Binh au profit de laquelle en 2 mois il a effectué 222 missions."
"Par la précision de ses bombardements et de ses tirs a infligé de lourdes pertes à l'ennemi. Notamment le 9 mai 1951, pour un tir à la roquette très difficile à réaliser a fait sauter le dépôt de munitions abrité dans la grotte de Chu Tien, tuant 150 hommes de la compagnie de garde."
"A reçu de nombreux témoignages de gratitude de l'armée de Terre que son intervention rapide et décisive avait contribué à dégager."
COMMANDANT DU GROUPE DE CHASSE III/6 "ROUSSILLON"
Commandant Motte
Capitaine Sales
EC 3/11 Corse
EC 3/11 Corse
Le 17 avril 2008, le Chef d'état-major de l'armée de l'Air décide que l'EC 3/11 "Corse" succédera à l'EC 4/33 "Vexin", unité stationnée sur la BA188 de Djibouti.
Le 17 avril 2008, le Chef d'état-major de l'armée de l'Air décide que l'EC 3/11 "Corse" succédera à l'EC 4/33 "Vexin", unité stationnée sur la BA188 de Djibouti.
C'est à la date symbolique pour le "Corse" du 03 novembre, que se déroule la cérémonie de recréation de l'EC 3/11 "Corse" à Djibouti. Les traditions reprises sont celles des SPA69 et SPA88, les deux escadrilles initiales du "Corse".
Pour remplir sa mission de défense aérienne et d'assaut conventionnel, l'escadron dispose de sept Mirage 2000C RDI et de trois Mirage 2000D.
Suite à cette réactivation, le numéro "11" est de retour sur le fuselage d'avions de combat de l'armée de l'Air.
Le 31 août 2011, les Mirage 2000C RDI sont remplacés par des Mirage 2000-5F.
En février et mars 2013, l'escadron participe à l'exercice Gulf Flacon 2013 à partir de la base aérienne qatari de Doha.
Photo de famille réalisée le 07 septembre 2013.
Exercice avec des AV-8B Harrier en octobre 2013.
Les 70 ans de l'appellation "Corse" sont célébrés avec faste le 11 janvier 2014. A cette occasion, le Mirage 2000-5F n°57 188-ET reçoit une décoration spéciale.
Les célèbres gueules de requin, créées par le Capitaine Croci de l'EC 4/11 "Jura" en 1978, renaissent également sur les Mirage 2000D et 2000-5F du "3/11".
L'année 2014 est particulièrement dense pour l'escadron :
- - déploiement de Rafale en février.
- - publication le 16 mai, du traité de coopération en matière de défense entre la République française et la République de Djibouti, signé à Paris le 21 décembre 2011.
- - déploiement de F-18 en juillet.
- - déploiement aux Émirats arabes (EAU) unis en septembre.
- - exercice Monfreid en mars et novembre.
De décembre 2014 à mi 2016, le "Corse" contribue à l'opération Chammal dont le détachement de février-mars 2015 est assuré en leader.
En janvier 2015, l'escadron accueille des membres de l'IHEDN et se déploie aux EAU en septembre pour un exercice. En octobre et novembre se déroule une campagne de tir air-air au profit des 2000-5F.
2016 débute par une nouvelle visite de l'IHEDN en janvier. En février, une journée portes ouvertes est organisée avec mise à l'honneur des 100 ans de la SPA69. Le 2000-5F n°58 188-EL reçoit une décoration dans le cadre du centenaire des escadrilles.
Un premier 2000D quitte Djibouti au cours du mois. Le premier juin, le major général des armées, le Général d'armée aérienne Gratien Maire, préside la cérémonie officielle de retrait des 2000D du territoire djiboutien. Une décoration spéciale rappelant les 14 années de présence des "Muds" à Djibouti est réalisée.
Les deux derniers 2000D quittent Djibouti le 16 juin. Le format de l'escadron est réduit, qui équipé uniquement de Mirage 2000-5F, se recentre désormais sur sa mission principale, la police du ciel dans l'espace aérien djiboutien.
En octobre et novembre, deux déploiements en parallèle : un pour l'exercice Gulf 2016 et un dans le cadre d'ATLC (Advanced Tactical Leadership Course).
En janvier 2017, l'accueil de l'IHEDN est suivi d'un exercice Montfreid.En mai, nouvelle journée portes ouvertes pour mettre à l'honneur les 100 ans de la SPA88. Le 2000-5F n°45 188-EF reçoit une décoration relative à cet anniversaire.
Nouveau déploiement pour ATLC en octobre et novembre.
En janvier 2018, nouvel accueil de l'IHEDN, suivi du dernier déploiement de Mirage 2000N à Djibouti dans le cadre d'un exercice Marathon. L'escadron en profite pour réaliser un exercice Mica.
Le lundi 26 novembre 2018 était une journée festive sur la BA188 de Djibouti où étaient célébrés les 75 ans du "Corse" et les 60 ans de l'ET88 "Larzac". Le Mirage 2000-5F n°41 188-FZ a reçu une décoration spéciale.
Site facebook de l'escadron : Facebook du "3/11"
SPA161
SPA161
L'escadrille N161 est formée le 5 janvier 1918 sur le terrain de Lhery (Marne) où la N96 était stationnée. Au total, l'escadrille était composée de 6 officiers, 10 sous-officiers, 103 caporaux et soldats.
L'escadrille N161 est formée le 5 janvier 1918 sur le terrain de Lhery (Marne) où la N96 était stationnée.
Son personnel pilote comprend :
- le lieutenant Parfait, commandant d'escadrille ;
- les lieutenants Chouillou, Henriot, Gavoy;
- les sous-lieutenants Foulon et Mathieu;
- l'adjudant Hartigny;
- les sergents Vieil, De La Forest-Divone, Bourgeois et Mugnier;
- les caporaux Prunevre, Rollin, Bertho, Dereu et Denizot.
Au total, l'escadrille était composée de 6 officiers, 10 sous-officiers, 103 caporaux et soldats. Équipée primitivement de Nieuport, elle allait, au cours du second trimestre 1918, voir remplacer ces appareils par des Spad aux performances supérieures.
Le lieutenant Parfait et le caporal Rollin remportèrent la première victoire de l'escadrille en abattant le 6 juin un appareil ennemi près de Ville en Tardenois.
Le 17 juin la SPA161 est transférée à Champaubert. Elle est alors employée à des missions de reconnaissance destinées à déceler les préparatifs allemands en vue de l'offensive projetée par l'ennemi sur le front de Champagne.
C'est au cours de ces missions que le caporal Bertho dote l'escadrille d'une nouvelle victoire en abattant le 25 juin un triplan Fokker.
L'armistice trouve la SPA161 stationnée à Rumbecke (Belgique). Elle y séjournera jusqu'à sa date de dissolution, le 18 mars 1919.
CORSE
CORSE
La SPA69 est créée MS 69 en 1915, elle perçoit des Nieuport en 1916, des SPAD VII en 1917. Intégrée, en 1918 au GC N°17, elle terminera la guerre sur SPAD XIII.
La SPA69 est créée MS 69 en 1915, elle perçoit des Nieuport en 1916, des SPAD VII en 1917. Intégrée, en 1918 au GC N°17, elle terminera la guerre sur SPAD XIII. La SPA88 est formée en mai 1917 d'abord sur Nieuport avant de percevoir des SPAD VII. Elle appartient au groupe de combat n°13, élément de l'escadre N°1 de "la division aérienne". Le 1er janvier 1920, les traditions des SPA69 et 88 sont reprises respectivement par les 4ème et 5ème escadrilles du régiment de chasse (3e RAC) de Châteauroux. En septembre 1933, elles constituent le groupe de chasse GC I/3 jusqu'à sa dissolution, le 30 novembre 1941, à Oran. Durant la seconde guerre mondiale, la SPA88 et la SPA69 renaissent au sein du GC I/3 "CORSE", le 1er janvier 1943. Ce groupe, appartenant à la 1ère escadre du 1er novembre 1943 à fin octobre 1945.
Le 27 août 1939, le GC I/3 quitte Dijon pour gagner son terrain d'opération à Velaine-en-Haye près de Nancy. Dès la déclaration de guerre, le groupe est engagé sur le front du Nord-est comme groupe de chasse organique de la 4° Armée, mais effectue aussi quelques missions au profit du groupement de chasse 22. Le 24 septembre, le Sgt Combette et le Cne Gérard remportent les premières victoires aériennes officielles du GC I/3 en abattant chacun un Me 109. Décembre 1939, le groupe se replie sur Orléans, Cannes et Toulouse pour recevoir les premiers Dewoitine 520 et poursuivre sa mise au point. A la suite de l'attaque allemande du 10 mai, le groupe de chasse rejoint le lendemain le terrain de Wez Thuisy près de Reims. Mercredi 15 mai, il faut évacuer le terrain qui est continuellement bombardé et mitraillé. Tout le personnel se replie sur le terrain d'Esbly avec pour mission de protéger Paris. Le 9 juin, nouveau repli en direction d'Estampes, puis le lendemain à Boisseaux. Le 13 le groupe se trouve sur le terrain de Pithiviers, le 14 à Châteauroux et le 16 à Toulouse. Le 17 juin, le groupe rejoint Perpignan où sont regroupés en vue de passer en AFN, un grand nombre de formations de chasse. Le 18, la Méditerranée est franchie et le I/3 se pose à Oran. La campagne de France s'achève le groupe de chasse I/3 totalise 52 victoires aériennes homologuées et 21 probables. Il a perdu 24 pilotes, tués, blessés ou disparus.
Le 19 juin, les avions gagnent Alger, puis successivement Oudua au Sud-Est de Tunis, puis Kalaa Djerba et retour à Tunis où le 25 juin l'armistice surprend le personnel. Fin août 1940, le groupe de chasse I/3 rejoint Oran la Sénia. Le 14 octobre 1941, les pilotes Marcel Albert, Albert Durand et Marcel Lefebvre, profitant d'une mission de couverture atterrissent à Gibraltar, puis gagnent l'Angleterre où ils poursuivent la guerre au sein des Forces aériennes libres. Tous les vols sont interdits et la dissolution du groupe est décrétée par la commission d'armistice. Celui ci en réalité change simplement de nom et devient le groupe de chasse III/3. Il conserve le même personnel et le même matériel. Le 8 novembre 1942, les anglo-américains débarquent en AFN. Des combats s'engagent entre les patrouilles françaises et alliées. Le commandant Engler qui commande le GC III/3 est tué. Cette journée de combat fratricide coûte au groupe deux tués et un blessé. Il remporte aussi 17 victoires sûres et 7 probables. Le 9 novembre, le GC III/3 décolle pour Fez où en décembre il reprend son vrai nom GC I/3 et revient à Oran. Afin d'être équipé progressivement de Spitfire, le groupe s'installe sur le terrain de Bou Saada. L'unité va ainsi pouvoir reprendre la lutte aux côtés des alliés. Il rejoint Bône en août 1943 . Devenu opérationnel, le GC commence ses premières patrouilles au sein du "Coastal Command". En septembre 1943, la Corse se soulève contre l'occupant. Le 17 septembre, une formation du GC I/3 se pose à Ajaccio avec pour mission la couverture du port, base de ravitaillement du corps expéditionnaire français. Le 1er décembre, le Groupe de Chasse I/3 ajoute à son numéro d'ordre le nom de "Corse". Le 20 avril 1944, le GC abandonne Ajaccio pour le terrain de Borgo. En août, il participe à la couverture aérienne des bateaux transportant le corps expéditionnaire qui doit prendre part au débarquement de Provence. Le 2 septembre, le groupe se pose en France sur le terrain de Le Vallon près de Salon.
Une nouvelle campagne de France débute. Le "Corse" est successivement basé à Dijon et Luxeuil d'où il harcèle sans arrêts aux armes de bord les colonnes ennemies en retraite. Décembre 1944, le groupe se déploie sur le terrain de Haguenau Bischwiller en Alsace du Nord. Mais la contre attaque allemande des Ardennes l'oblige à se replier sur Toul Ochey, puis Essey les Nancy début janvier 1945. Le 28 janvier, c'est le retour à Luxeuil, puis le 20 mars départ pour Colmar, le 6 avril pour Strasbourg Entzheim et le 22 pour le terrain de Gross Sachsenheim près de Stuttgart. Le 8 mai 1945, la guerre est terminée. Le GC I/3 "Corse" a effectué plus de 6500 missions de guerre au cours desquelles 87 avions ennemis ont été abattus et 30 probablement détruits.
Le 12 juillet, le groupe de chasse gagne Friedrichshafen sur les bords du lac de Constance. L'activité aérienne est maintenant celle du temps de paix : vols de routine, exercices... Octobre 1945, le groupe commence son déménagement pour Dijon. On parle de plus en plus au "Corse" d'un départ pour l'Indochine. Avant, les pilotes doivent se transformer sur bi-moteurs, puis sur Mosquito avant de quitter la France. Par petits groupes courant 1946, ils se rendent en Angleterre pour être transformés sur l'avion. Le 19 octobre 1946, le GC I/3 "Corse" cesse d'exister et devient le GC I/6 "Corse". Il rejoint Rabat pour préparer son départ pour l'Extrême Orient.
Le 1er janvier 1947, on prépare fébrilement le départ pour l'Indochine. Les avions sont convoyés par voie aérienne à partir du 3 janvier. L'itinéraire passe par Tunis, Tobrouk, Le Caire, Bagdad, Shaibah, Barheïn, Karachi, Calcutta, Rangoon et arrivée le 14 janvier à Saigon. Le 20 janvier, le CNE Le Groignec, le SlLT Le Tourneau, les SGT Barbauchon et Labaume effectuent la première mission de guerre en Indochine. Malheureusement les Mosquito, construit en bois, s'accommodent mal de la guerre sous les tropiques. Ils participent cependant a de nombreuses missions dans le Nord Annam et en Cochinchine. En mai 1947, le groupe réduit à 9 appareils, quitte l'Indochine pour Rabat.
Le 12 juin 1947, tout le groupe est au complet à Rabat Salé. Les Mosquito sont retirés du service courant 1949. Le "Corse" est transformé sur P-47 à Mekhnès. Novembre 1949, un départ pour un nouveau séjour en Indochine se confirme, mais l'unité doit s'entraîner sur Spitfire IX à Oran. Le 25 février 1950, le groupe quitte Rabat pour Casablanca où il s'embarque sur le S/S Djenne en direction de Marseille.
Le groupe quitte Marseille pour l'Extrême Orient sur le S/S André LEbon et débarque à Saigon le 30 mars. La SPA 69 est basée à Nha Trang et la SPA 88 à Touranne. Les premières missions de guerre débutent le 4 avril. Chaque escadrille prend part aux opérations Adrien, Palmier, Estuaire, Maurice... ainsi qu'aux attaques de convois ferroviaires et de ponts en zone ennemie. Novembre 1950, le groupe est transformé sur F6F Hellcat. Ces appareils, d'une conception plus moderne et mieux armés que le Spitfire sont accueillis par les pilotes avec le sourire. Février 1951, les deux escadrilles rejoignent Hanoi pour participer aux opérations au Tonkin. Juin 1951, le groupe reçoit ses premiers F8F Bearcat. Opérations de reconnaissance, bombardements et exercice de chasse se succèdent. Septembre, le GC I/6 "Corse" quitte l'Indochine pour la métropole.
Le 29 novembre 1951, à l'issue des permissions, tous les pilotes se retrouvent sur la BA 708 d'Avord afin de suivre un stage de VSV. Le 12 janvier, les pilotes gagnent à Mont de Marsan le centre de transformation sur avions à réaction. Ce stage est suivi immédiatement d'un complément à Reims au centre de transformation F-84. Le 1er janvier 1952, le Groupe de Chasse I/6 "Corse" devient l'escadre n°1. Elle forme le noyau dur de la futur nouvelle escadre qui s'installe sur la BA112 de Reims. Les pilotes convoient régulièrement les F-84G entre Casablanca et Reims. Août 1952, le "Corse" cesse d'être l'escadron de marche de 1° Escadre et devient l'Escadron de chasse 1/1 "Corse". Il rejoint la base de Lahr en Allemagne. Le 4 décembre 1952, il rejoint Saint-Dizier.
Le samedi 23 janvier 1952, l'escadron reçoit solennellement ses insignes et la fourragère.
Après 1956, la 1ère Escadre de chasse doit fournir un lot de pilotes et de mécaniciens pour l'Algérie où est constituée l'EALA 2/72 que l'escadre parraine. Sous la conduite du LTT Mentré, le personnel rejoint son terrain d'opération la BA153 de Oujda (Maroc) équipé de SIPA S.11. Le 6 octobre 1956, mise en place à Istres de l'escadron dans la cadre des opérations de Suez.
Le 28 octobre, il décolle pour la base d'Akrotori sur l'île de Chypre. Le 30 est le départ pour une base secrète qui est le terrain civil de Lod près de Tel Aviv. Dès l'arrivée, les cocardes et les petits drapeaux de queue des avions sont remplacés par l'étoile de David. Les pilotes se voient remettre des cartes d'identité en hébreu.
A partir du 1er novembre, l'escadron participe à l'attaque des aérodromes égyptiens. Le 14 novembre, c'est le retour en France. Le 28 février 1966, l'escadron de chasse 1/1 "Corse" est dissous. Le 1er avril 1966, le nom, les traditions et les fanions des SPA 69 et SPA88 sont reprises par l'escadron de chasse 3/11 qui vient d'être créé à Bremgarten sur F-100.
MATÉRIEL 2ème GM
Morane-Saulnier 406 | Jusqu'au 04/1940 |
Dewoitine 520 | Du 03/1940 au 07/1943 |
Spitfire Mk.V | Du 05/1943 au 09/1944 |
Spitfire Mk. IX | Du 08/1943 au 08/1945 |
Spitfire Mk. IXe | A partir du 04/1944 |
Spitfire Mk. VIII | A partir du 06/1944 |
COMMANDANT DE GROUPE
CDT Thibaudet | Jusqu'au 07/07/1940 |
CNE B.Challe | Du 08/07/1940 au 26/09/1941 |
CDT Thibaudet | Du 27/09/1941 au 09/11/1941 |
CDT Engler | Du 10/11/1941 au 08/11/1942 |
CDT Legrix de la Salle | DU 09/11/1942 au 13/09/1943 |
CNE Duval | DU 14/09/1943 au 18/11/1944 |
CNE Villacèque | A partir du 19/11/1944 |
COMMANDANT 1ère ESCADRILLE
CNE Pape | Jusqu'au 23/05/1940 |
LTT Lacombe | Du 24/05/1940 au 17/10/1940 |
LTT Cabaret | Du 18/10/1940 au 22/05/1941 |
LTT Thierry | DU 23/05/1941 au 09/11/1941 |
LTT Madon | Du 10/11/1941 au 21/07/1943 |
CNE Duval | Du 22/07/1943 au 13/09/1943 |
CNE Prayer | Du 14/09/1943 au 21/03/1944 |
LTT Pissotte | Du 22/03/1944 au 02/12/1944 |
CNE Brunet | A partir du 03/12/1944 |
COMMANDANT 2ème ESCADRILLE
CNE B. Challe | Jusqu'au 17/01/1941 |
LTT Salva | Du 18/01/1941 au 09/11/1941 |
LTT Lansoy | Du 10/11/1941 au 21/07/1943 |
CNE Dorance | Du 22/07/1943 au 13/09/1943 |
CNE Codet | Du 14/09/1943 au 31/07/1944 |
LTT Silvan | Du 01/08/1944 au 10/03/1945 |
CNE Le Groignec | A partir du 11/03/1945 |
COMMANDANT 3ème ESCADRILLE
LTT Boursain | Du 26/01/1943 au 28/02/1943 |
CNE Prayer | Du 01/03/1943 au 22/07/1943 |
VICTOIRES
Drôle de guerre | 4 |
Campagne de France | 49 |
Période de l'armistice | 17 |
Forces Aériennes Françaises | 13 |
SPA97
SPA97
La fusion des groupes de chasse 511 et 519 donne naissance à l'escadrille N59, le 1erjuillet 1917, sur le terrain de Froidos (Meuse). Escadrille de chasse d'armée, elle est équipée de Nieuport 24 et 24 bis.
La fusion des groupes de chasse 511 et 519 donne naissance à l'escadrille N59, le 1erjuillet 1917, sur le terrain de Froidos (Meuse). Escadrille de chasse d'armée, elle est équipée de Nieuport 24 et 24 bis. Elle est mise à la disposition de la VIème Armée sur le front de l'Aisne. Elle exécute de nombreuses missions de protection et de reconnaissance photographique ainsi que du réglage d'artillerie. Elle appuie également l'infanterie en mitraillant les tranchées ennemies. Ses actions d'éclat lui valent l'attribution d'une citation à l'ordre de l'armée. Équipée de Spad VIII, elle prend la dénomination d'escadrille de chasse SPA 97.
A la signature de l'armistice, la SPA97 aura, à son palmarès, 21 appareils ennemis homologués et 8 Drachens, mais 9 de ses pilotes sont morts ou disparus au champ d'honneur. En 1919, l'escadrille devient la 102ème escadrille du 1er groupe du 3ème régiment d'aviation de chasse alors en garnison à Châteauroux, et le 1er juillet 1920, la 2ème escadrille du 1er groupe de ce même régiment. Elle sera équipée, jusqu'en 1923-1924, de vieux Spad XIII démodés dont la plupart ont fait la guerre. A cette époque, elle recevra des Nieuport 29 puis en 1927 des Loire Gourdou 32 qu'elle conservera jusqu'à sa dissolution.
Le 12 septembre 1933, le 3èmerégiment d'aviation est transformé en escadre d'aviation légère de défense. En octobre de la même année, la SPA97 est dissoute, mais le sommeil ne sera que de courte durée. Le 8 juillet 1938, le CNE Blanchet, commandant le Groupe Aérien Régional 574, par une lettre adressée au Ministre de l'air, demande pour son groupe l'attribution d'un insigne de guerre.
Le 4 août 1938, le Ministre de l'air, dans une lettre qu'il envoie au général commandant de la 5ème Région aérienne, attribue au GAR 574 l'insigne et les traditions de la SPA97.
A ses débuts, le 16 janvier 1938, l'escadrille 574 a été stationnée sur le terrain de Tunis El Aouina et mise à la disposition de la Marine Nationale. Elle était chargée de couvrir en première urgence Bizerte puis Tunis, ainsi que le dépôt de munitions et la matériel de Medjez El Bab.
Au début de janvier 1940, les escadrilles régionales de chasse 571, 573 et 574 sont dans une telle situation, qu'elles ne peuvent plus remplir leur mission de couverture des bases aéronavales. Le groupe de chasse III/5 sera constitué des escadrilles 572 et 574. A cette époque, la 574 est constituée de 12 pilotes, dont 3 équipiers parmi lesquels 2 tchèques, au sol 9 mécaniciens dont 1 armurier, 1 électricien et 1 équipement. Le groupe de chasse III/5 se voit officiellement crée le 15 mai suivant à Bizerte Sidi Ahmed sous les ordres du CDT Benson, l'escadrille régionale 574 devenant la deuxième de ce groupe.
Les premières missions de guerre vont commencer. La faiblesse des effectifs en avions ne permettant pas de mettre en place "a priori" des patrouilles sur axes, les décollages s'effectuent toujours sur alerte, dès réception, le plus souvent tardivement, d'un message du service de guet.
Devant de nombreux problèmes de disponibilité, de renseignement, une réorganisation va être entreprise et elle va conduire à la réunification de la deuxième escadrille du GC III/5 avec celle du groupe I/10 en gardant cette dernière appellation.
Le 25 au matin, le groupe de chasse III/5 apprend que l'armistice vient d'être signé avec l'Allemagne et l'Italie. La campagne 1939/1940 est terminée en France et en Afrique du Nord. Le groupe de chasse de Sidi Ahmed est dissous le 1er août 1940. Le personnel est muté au groupe de chasse II/7.
SPA91
SPA91
La SPA91 est créée le 21 mars 1917 à Lunéville (Meurthe et Moselle) par fusion des détachements Nieuport de chasse 505 et 506 de la VIII ème Armée.
La SPA91 est créée le 21 mars 1917 à Lunéville (Meurthe et Moselle) par fusion des détachements Nieuport de chasse 505 et 506 de la VIII ème Armée. Son insigne représente un aigle en vol tenant dans ses serres une grenade enflammée qui, par la suite, sera remplacée par un crâne. Équipée de Nieuport 24, elle est nommée N91. Placée sous les ordres du LTT Jourdain, elle a pour mission la protection des escadrilles de corps d'armée et reste stationnée en Lorraine.
Insigne de la SPA 91 lors de la Grande Guerre |
En décembre 1917, elle est intégrée au GC17. Elle se voit dotée en janvier 1918 de Spad VII, puis de Spad XIII et prend le nom de SPA91.
En 1935, la 4eme escadrille d'instruction de l'École de l'air reprend les traditions de la SPA91. Mais la renaissance sera de courte durée. En 1940, l'occupation impose sa dissolution.
En 1953, elle devient la 1ère escadrille de l'escadron de chasse 02.11 "VOSGES".
SPA158
SPA158
L'escadrille N158 est formée le 1er janvier 1918 sur le terrain de Bonneuil, commune de Golancourt (Oise), le commandement en est donnée au lieutenant Jacques Chaudron venu de la N153.
L'escadrille N158 est formée le 1er janvier 1918 sur le terrain de Bonneuil, commune de Golancourt (Oise), le commandement en est donnée au lieutenant Jacques Chaudron venu de la N153. Le personnel pilote comprend à la création :
- le lieutenant Chaudron, commandant d'escadrille;
- le sous-lieutenant Gaillard;
- les adjudants Pascaud et Guichenat;
- les caporaux Boucheron et Grimault;
- le brigadier Gloux;
- et quatre caporaux américains : Warner Hobbs, Edgar Stuart, Théodore De Kruyft et Rufus Randall Rano.
Cependant les combats montrent la supériorité des appareils allemands et la transformation de l'escadrille sur Morane-Saulnier Parasol est alors décidée. Elle part vers l'arrière le 8 mars pour permettre à ses pilotes de s'exercer sur les nouveaux appareils. La M.S.158 exécute de très nombreuses missions de chasse, d'observation et de protection d'avions de reconnaissance. Enfin, lors du repli des troupes entre l'Oise et les routes parallèles Nesle-Roye d'une part, Montdidier et Noyon de l'autre, l'escadrille mitraille les troupes et les convois ennemis pour retarder leur avance. L'escadrille, avec son armée, est engagée dans la bataille de la Lys et de l'Escaut, le 27 elle occupe le terrain de Rumbecke jusqu'à sa dissolution le 20 mars 1919.
Espace Patrimonial Rozanoff
Espace Patrimonial Rozanoff
- ADRESSEBA118 1046 Av. du Colonel Kw Rozanoff, 40000 Mont-de-Marsan
La collection du CAEA compte plus de cinquante avions, dont certains extrêmement rares voire même uniques comme le E02.
Conservatoire de l’air et de l’espace d’Aquitaine
La collection du CAEA compte plus de cinquante avions, dont certains extrêmement rares voire même uniques comme le E02.
La collection du CAEA compte plus de cinquante avions, dont certains extrêmement rares voire même uniques comme le E02.
- ADRESSEMérignac
La collection du CAEA compte plus de cinquante avions, dont certains extrêmement rares voire même uniques comme le prototype du Mystère IV N aux commandes duquel Jacqueline Auriol battit un record de vitesse féminin, ainsi que la quasi-totalité de la production militaire Dassault, du Flamant au Mirage 2000 en passant par le bombardier nucléaire Mirage IV, La production civile est également représentée par les Falcon, Mercure, Caravelle Zéro G du CNES. On trouve également conservés au CAEA des aéronefs de l’aéronavale ainsi que des hélicoptères, des planeurs, des avions légers et même un Canadair CL 215 de la Sécurité Civile. Une section « aviation volante » présente un Stampe et un Starke restaurés qui volent chaque week-end pour le plaisir des membres de l’association et représente le CAEA lors des meetings et réunions aériennes régionales. D’autres avions sont actuellement en cours de remise en vol. Est également présentée une trentaine de moteurs (à pistons et à réaction), des maquettes de soufflerie et d’exposition, des uniformes, des équipements et de nombreux autres objets en rapport avec l’histoire de l’aéronautique. Des salles thématiques sont ouvertes aux visiteurs, la salle Air France (salle Jean Macaigne), la salle des groupes lourds (Guyenne et Tunisie), la salle sauvetage … Le CAEA participe à de nombreuses actions extérieures de démontage d’aéronefs, d’exposition, de manifestations thématiques, de tournages de films...
Nous vous proposons de côtoyer au plus prêt, les appareils appartenant à la période « faste » de l’aéronautique de 1944 à 1970.
Musée de l’Epopée et de l’Industrie Aéronautique
Nous vous proposons de côtoyer au plus prêt, les appareils appartenant à la période « faste » de l’aéronautique de 1944 à 1970.
Nous vous proposons de côtoyer au plus prêt, les appareils appartenant à la période « faste » de l’aéronautique de 1944 à 1970.
- ADRESSE17 Rue de l'Industrie, 80300 Albert
Vous aurez entre autres la possibilité de monter à bord : D’un « C47 » (Dakota) qui a fait plusieurs rotations entre Londres et Sainte-Mère-Eglise dans la nuit du 5 au 6 juin 1944 (Date du débarquement en Normandie) De la caravelle qui a effectué le dernier vol commercial pour Air France en Mars 1981, et d’autres appareils à découvrir lors de votre visite.
Musée européen de l’aviation de chasse
Situé sur l’aérodrome de Montélimar, à quelques minutes du centre historique de la capitale du nougat, le Musée Européen de l’Aviation de Chasse vous propose d’embarquer pour une aventure exceptionnelle…
Musée européen de l’aviation de chasse
Situé sur l’aérodrome de Montélimar, à quelques minutes du centre historique de la capitale du nougat, le Musée Européen de l’Aviation de Chasse vous propose d’embarquer pour une aventure exceptionnelle...
Situé sur l’aérodrome de Montélimar, à quelques minutes du centre historique de la capitale du nougat, le Musée Européen de l’Aviation de Chasse vous propose d’embarquer pour une aventure exceptionnelle...
- ADRESSEChemin de l'entrée de l'Aérodrome, 26200 Montélimar
Sur une surface totale de plus de 25 000 m² (dont 5 000 m² de surfaces couvertes), découvrez une collection unique de 66 avions de légende, mais aussi des réacteurs, des maquettes, un musée des transmissions, un véritable cockpit de DC7, une Caravelle ouverte au public, et une vitrine sur l’atelier de restauration … Le saviez-vous ? Le musée est le plus important site de sauvegarde du patrimoine aéronautique du Sud-Est de la France ! Et les bénévoles et salariés qui l’animent quotidiennement se feront une joie de vous accueillir.
Section de l’association Espaces Aéro Lyon Corbas (EALC), c’est un musée d’aviation géré par une équipe 100% bénévole. Restaurations, visites guidées parmi plus de 35 appareils, enseignement du Brevet d’Initiation Aéronautique (BIA), activités éducatives pour les classes de 3e, venez découvrir nos différents espaces sur l’aérodrome de Lyon-Corbas.
Musée de l’Aviation Clément Ader
Section de l’association Espaces Aéro Lyon Corbas (EALC), c’est un musée d’aviation géré par une équipe 100% bénévole. Restaurations, visites guidées parmi plus de 35 appareils, enseignement...
Section de l'association Espaces Aéro Lyon Corbas (EALC), c'est un musée d'aviation géré par une équipe 100% bénévole. Restaurations, visites guidées parmi plus de 35 appareils, enseignement du Brevet d'Initiation Aéronautique (BIA), activités éducatives pour les classes de 3e, venez découvrir nos différents espaces sur l'aérodrome de Lyon-Corbas.
- ADRESSE370 Rue Nungesser et Coli, 69960 Corbas
Mirage 2000, Jaguar E, Mirage IV et Mystère IV ou SMB2, le musée retrace, de Clément Ader à Marcel Dassault, plus de 100 ans d'aviation !
AEROSCOPIA
Ouvert en janvier 2015 à Blagnac, à proximité des usines Airbus, le musée retrace l’histoire de l’aéronautique jusqu’à nos jours.
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Ouvert en janvier 2015 à Blagnac, à proximité des usines Airbus, le musée retrace l'histoire de l'aéronautique jusqu'à nos jours.
- ADRESSE1 All. André Turcat, 31700 Blagnac
- 1moins de 6 ans
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Gratuit
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Tarifs réduits * : 11 €
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Pass annuel : 26 € (pass annuel réduit à 20€)
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Pass Famille** : 80 €
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- 2Adultes
14€
JAGUAR A/E
En mai 1965 est signé un accord de coopération pour la réalisation d’un appareil d’appui tactique et d’entraînement atteignant 1,5 mach.
Envergure | 8,69 m |
Longueur | 16,84 m |
Hauteur | 4,81 m |
Poids au décollage avion vide | 10.775 Kg |
Masse maximale au décollage | 15.000 Kg |
Réaction | Réacteur 2 x Rolls-Royce/ Turbomeca RB 172 T 260 ADOUR de 2100 kg de poussée à sec, 3150 kg avec post-combustion |
Armement | Armement 2 X canons DEFA 553 de 30mm (150 obus par arme) |
VI max. | 650 KTS |
Mach limite | 1.35 de mach |
Plafond opérationnel | 13.200 m |
Début 1964, l’état major de l’armée de l’Air met en œuvre un programme destiné à remplacer à terme les avions d’entraînement (T 33, Fouga) ainsi que les Mystère IV d’appui au sol.
Les besoins français étant proches de ceux de la Grande-Bretagne, des discussions sont entamées afin de finaliser un appareil commun. En mai 1965 est signé un accord de coopération pour la réalisation d’un appareil d’appui tactique et d’entraînement atteignant 1,5 mach. Le 3 mai 1966, Bréguet Aviation et la BAC créent la SEPECAT (Société d'Étude et de Production de l’avion d'École de Combat et d’Appui Tactique). C’est de cet accord que naîtra le Jaguar.
Dès sa conception, le Jaguar a été conçu pour opérer à basse altitude et à grande vitesse. C’est un avion à ailes hautes en flèche de construction entièrement métallique et bénéficie d’innovations technologiques diverses : structure en nid d’abeille, réacteur à double flux. Grâce à une pression peu élevée de ses pneus, il est apte à opérer à partir de terrains sommairement aménagés.
Le premier des huit prototypes vola en 1968. Le prototype 05, version marine, fit son premier vol en novembre 1969 à Melun-Villaroche. La Marine mènera une série d’essais sur la porte avions Clemenceau avant finalement en 1973 d’annuler le marché du Jaguar M.
Le Jaguar sera construit en cinq versions :
- pour la France une version monoplace (A) et biplace (E) ;
- pour la Grande-Bretagne une version monoplace (S) et biplace (B) ;
- une version export dérivée de la version britannique S.
Le Jaguar a été construit à 570 exemplaires :
- l’armée de l’Air recevra 160 Jaguar A et 40 Jaguar E ;
- la RAF 165 avions d’appui et 35 pour l’entraînement, plus 2 exemplaires commandés ultérieurement ;
- l’Inde 132 appareils (construit sous licence)
- le Sultana d’Oman 22 et l’Equateur 14.
Durant sa carrière, le Jaguar couvrira toutes les missions qui peuvent être demandées à un chasseur bombardier :
- attaque nucléaire tactique ;
- assaut conventionnel au profit des forces de surface ;
- interdiction dans la profondeur ;
- mission anti radar et de contre mesure électronique;
- reconnaissance.
La première escadre à être dotée du Jaguar est la 7° Escadre de chasse. La 11° Escadre de chasse reçut son premier Jaguar le 7 février 1975.
Le Jaguar arma la 7° EC, la 11° EC, l’EC 03/03, le CITAC 339, l’EC 24/118 et le CEV.
Le Jaguar est définitivement retiré du service opérationnel le 1er juillet 2005.
Le 7 février 1975 arrive sur la base aérienne de Toul-Rosières le premier des Jaguar (E29) qui vont maintenant remplacer les F-100. Le premier escadron à être équipé est l’EC 03/11 "Corse" dont les quatre premiers appareils arrivent en juin 1975.
Décembre 1975, la première mission d’évaluation dans le cadre de la CAFI est effectuée vers Djibouti.
Le 3 mars 1976 a lieu le premier vol à l’EC 01/11 "Roussillon", puis le 03 novembre à l’EC 02/11 "Vosges".
Le 23 novembre 1977, l’opération Lamentin est déclenchée. Cette opération sera le début d’une ère nouvelle pour l’aviation de combat et le Jaguar, première d’une longue série d’interventions de notre aviation en Afrique et plus particulièrement pour les escadrons de la 11°EC. En décembre 1977, puis en mai 1978, les Jaguar interviennent contre des colonnes du Polisario en Mauritanie.
En avril 1978, ce sera l’opération Tacaud au Tchad contre le Frolinat et en novembre, la création de l’EC 04/11 "Jura" qui sera stationné à Bordeaux.
Se succéderont en 1980 les opérations Murène et Barracuda.
En 1981, la France participe pour la première fois à l’exercice Red Flag aux USA. La traversé de l’Atlantique par des avions de combat français est une première réalisée par quatre Jaguar de la 11°EC.
L’année 1983 voit se mettre en place l’opération Orque prélude à l’opération Manta au Tchad.
Le 19 janvier 1984, prenant la relève temporaire de la force Olifant qui croise au large du Liban, l’EC 03/11 "Corse" effectue avec quatre Jaguar un raid de reconnaissance sur Beyrouth à partir de Solenzara. La mission Zara-Beyrouth - Zara leadée par le Commandant Durand, commandant l'escadron a duré sept heures et nécessité cinq ravitaillements en vol.
Le 16 février 1986, l’opération Épervier débute par le bombardement de l'aérodrome Libyen de Ouadi Doum au nord du Tchad réalisé par onze Jaguar et onze pilotes de l'EC 1/11, leadés par le Commandant De Tellier.
Les avions étaient armés de BAP 100 ou de bombes de 250 kg. Ils ont décollé de Bangui et effectué un vol de 1800Nm .
Quatre Jaguar de l’escadre participent en février 1990 à l’exercice "Amitiés 90" à Djibouti. A l’issue de cette exercice 2 Jaguar poursuivent leur périple vers l’île de La Réunion, confirmant ainsi l’aptitude de la 11°EC et de la FATac à se déployer rapidement dans n’importe quelle région du globe.
A partir du 14 octobre 1990, les Jaguar de la 11°EC commencent à se déployer en Arabie Saoudite dans le cadre de l’opération Daguet. Les appareils opèrent depuis la base de Al Ahsa. Au cours de la quarantaine de jours que dure cette guerre, il sera effectué 2800 h de vol dont 1048 h soit 555 sorties en missions de guerre. La première mission du 17 janvier 1991 consiste à neutraliser le terrain d’aviation de Al Jaber au Koweit. Leadée par le Commandant Mansion, commandant le 2/11 "Vosges", elle comprenait 12 Jaguar armés de Belouga (BLG 66) ou de bombes freinées de 250 kg. Au cours de cette mission à basse altitude, quatre avions furent touchés dont deux sévèrement qui durent se dérouter. Pendant toute cette campagne, les Jaguar de la 11 délivreront 57 missiles AS30 LASER et 1654 bombes de 250 kg.
En janvier 1992, l’EC 02/11 "Vosges" est déployé sur la base de Rochambeau en Guyane française via Dakar, Recife et Cayenne. Ce déploiement témoigne de la capacité de l’Armée de l’Air à protéger si nécessaire les installations spatiales européennes.
En février 1992 , l’EC 01/11 "Roussillon" met en place quatre Jaguar dans l’Emirat d’Abou Dhabi pour participer à l’exercice "Petit Renard".
Le 03 juillet 1992 est effectué le dernier vol à l’EC 04/11 "Jura" et la dissolution de l’unité.
Janvier 1993, l’opération "Balbuzard" est déclenchée. La France prépositionne sur la base de Solenzara des Jaguar de la 11 prêts à intervenir au profit des troupes françaises stationnées en Bosnie.
Le 15 juillet 1993, l’EC 03/11 "Corse" qui est l’escadron d’alerte part pour la base italienne de Rivolto. C’est le début de l’opération Crécerelle. La mission consiste à frapper vite et juste tous agresseurs des troupes de la FORPRONU, puis de l’IFOR.
Novembre 1993 débute depuis la base d’Incilick en Turquie dans le cadre de l’opération "Aconit" la surveillance de l’Irak du nord.
Le 31 juillet 1994, les vols sont arrêtés à l’EC 01/11 "Roussillon", puis l’escadron est dissous.
Le 21 Novembre 1994, à la suite d'attaques Serbes contre la poche de Bihac en Bosnie, l'OTAN neutralise l'aérodrome Serbe d'Udbina situé en Croatie occupée. A cette action participe une patrouille et de deux Jaguar de l'EC 3/11.
A partir du 30 août 1995, à la suite d'un tir d'artillerie sanglant sur un marché de Sarajevo, l'EC 2/11 participe à l'opération aérienne "Deliberation Force" de l'OTAN. Pendant deux semaines et demie, au cours de 65 sorties, les Jaguar detruiront des objectifs militaires d'insfrastructure (dépôts de munitions, sites de communications...) et utiliseront presque exclusivement des armements de pécision guidés par laser (missiles AS30L - Bombes de 250 et 1000 kg guidées laser).
Le 21 décembre 1995 débute l’opération "Salamandre" sur la base d’Istrana en Italie pour la surveillance de l’application des accords de Dayton.
Le 21 mai 1996, le dernier vol est effectué au 2/11. Il est dissous quelques jours plus tard.
Le 25 juin 1997, à l’EC 03/11 "Corse", dernier arrêt réacteur d’un Jaguar de la 11, lors de la cérémonie de dissolution de l’escadron.
La 11° Escadre de chasse a effectué un total de 271000 h de vol sur Jaguar A et E.
Le 31 juillet 1998, le GERMaS 15/11 qui effectuait la maintenance pour la 7°EC est dissous.
F-100D/F SUPER SABRE
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Le F-100 "Super Sabre" a été le premier avion d’armes occidental vraiment supersonique.
Sa mise au point a été rapide ; il s’écoula à peine 5 mois entre le vol du prototype et son entrée en production.
La première version fut celle d’un chasseur de supériorité aérienne. Désireuse d’utiliser cet appareil comme chasseur bombardier, l’US Air Force commande 476 F-100C dotés d’un moteur plus puissant et répondant à la spécificité de l’attaque au sol.
La dernière version produite par la firme North Américan a été le F-100D, ravitaillable en vol et capable d’emporter un arme nucléaire tactique. Cette version a été construite à 1274 exemplaires. La version F-100F est la version biplace du "D".
A partir de 1958, toujours dans le cadre du MAP, le F-100D remplace progressivement les Thunderstreak et les Thunderjet au sein des escadrons alliés de l’OTAN. Le premier escadron européen à être équipé a été un escadron danois.
La France a reçu 99 F-100 qui équipèrent la 11° EC puis la 3° EC. En 1966, cette escadre est transformée sur Mirage IIIE. Tous les F-100 sont alors regroupés au sein de la 11° EC.
Le 42125 en juin 1972. © Eric Moreau
Le F-100 à la 11°EC
Début janvier 1958, quelques pilotes de l’escadre partent aux USA à Luke (Arizona) pour être transformé sur F 100.
Le 1er mai 1958, les trois premiers F-100D sont livrés à la France sur la base de Luxeuil. Convoyés par des pilotes américains, ils arrivent de Madrid. L’EC 01/11 "Roussillon" et l’EC 02/11 "Vosges" seront complètement opérationnelles fin 1959 sur la base aérienne de Bremgarten (RFA).
En février 1960, la première campagne de tir officielle, avec treize appareils, est effectuée à Cazaux par l’EC 01/11 "Roussillon".
Entre 1963 et 1964, l’escadre se voit confier un mission nucléaire tactique au sein la la 4° ATAF.
Avril 1966, les F-100 de la 3°EC sont transférés à la 11° EC. Un nouvel escadron est alors créé à Colmar.
En septembre 1967, toute l’escadre rejoint la plate forme de Toul-Rosières.
Le 23 avril 1968, les F-100 franchissent les 100000 heures de vol.
Pendant trois mois fin 1971, trois appareils appartenant à l’EC 03/11 "Corse" partent à Djibouti pour une évaluation des possibilités opérationnelles du F-100 dans la Corne africaine. Celle ci étant concluante, un quatrième escadron équipé de F -100 et rattaché à la 11 est créé à Djibouti. La dotation initiale de l’EC 04/11 "Jura" est de huit appareils, mais rapidement leur nombre passe à quinze.
Les F-100 de la 11°EC participe aux exercices, concours et coupes nationales et de l’OTAN où ils figurent toujours en bonne place.
Le 5 janvier 1975 a lieu le dernier vol F-100 au 3/11, totalisant 37580 heures de vol.
Le dernier vol F-100 du 1/11 est effectué le 10 octobre 1975 après 81746H25 mn.
Juin 1974 à Tours. © Eric Moreau
F-100F, la version biplace, vu en septembre 1974. © Eric Moreau
Tous les appareils, non encore reversés, sont regroupés au 2/11; ils partent régulièrement pour la base américaine de Sculthorpe (GB) où la grande majorité est détruite.
Le 01 juin 1977, tous les vols opérationnels des F-100 en métropole sont arrêtés.
Une semaine après une patrouille de F-100 fait un tour d’adieu en FATac.
Le 23 juin 1977, le dernier F-100 quitte Toul-Rosières pour le musée de l’Air et de l’Espace.
Le F-100 poursuit sa brillante carrière au sein de l‘EC 04/11 "Jura" à Djibouti jusqu’en 1978, date de sa dissolution et sa relève par les Mirage IIIC. En six ans, il aura effectué 11172H15 mn en 11843 sorties avec une moyenne de dix pilotes.
Envergure | 11,58 m |
Longueur | 14,33 m |
Hauteur | 4,57 m |
Masse à vide | 9.535 Kg |
Masse normale au décollage | 13.500 Kg |
Masse maximale au décollage | 18.200 Kg |
Réacteur 1 PRATT et WITHNEY "J - 57 -21 A" à écoulement axial comportant un dispositif de post-combustion de 7625 Kg de poussée | |
Armement (F100D) 4 canons de 20 mm " M 39 E " avec 200 obus par arme. 6 points d'attache sous les ailes permettent d'emporter 2720 Kg de charges |
|
Performances | |
VI max. (35.000') | 755 Kts |
V.I de croisière | 490 Kts |
T.X de montée à 32.280' | 2 mn 30 s |
Plafond opérationnel | 13.300 m |
Rayon action max. | 1.600 Km |
V.I maximale à 35.000' | 755 Kts |
V.I de croisière | 490 Kts |
Rayon d'action | 790 Nautiques miles |
F-84F THUNDERSTREAK
Le F-84F de la firme North American assure la relève du F-84G "Thunderjet" toujours dans le cadre du MAP des unités de l'OTAN et de l'armée de l'Air, au début des années 1955.
Cet appareil est la version à aile en flèche du F-84G. Le prototype a volé pour la 1ère fois en juin 1950. Les unités françaises reçurent 364 appareils.
Les 3 escadrons de la "11" seront équipés de cet avion à partir de 1956. Le 1er vol à la "11" a eu lieu au sein de l'escadron 3/11 "Jura" en août 1956. L'unité constituée par la "11" sera mise en place sur la base britannique à Akrotiri à Chypre durant l'opération de Suez.
F-84F de l'EC 1/11. © Daniel Hartmann
Envergure | 10,24 m |
Longueur | 13,21 m |
Hauteur | 4,57 m |
Masse à vide | 6.190 Kg |
Masse maximale | 12.700 Kg |
Réacteur 1 x GENERAL ELECTRIC ( WRIGHT) J65-W-3 de 3275 kg de pous | |
Armement 6 mitrailleuses Browning M3 de 12,7 mm (300 obus Par arme) |
|
Performances | |
VI max. | 1118 Km/h |
Mach limite | 1.2 mach |
V. ascensionnelle | 41 m/s |
Plafond opérationnel | 13.000 m |
Autonomie | 1384 Km |
F-84G THUNDERJET
Le F-84G de la firme North American est le premier chasseur à réaction livré par les Etats-Unis à l'armée de l'Air dans le cadre du M.A.P (Plan d'aide militaire aux pays membres de l'Alliance Atlantique).
Les 14 premiers appareils du modèle E furent officiellement remis à la France sur la base aérienne de Reims en mai 1951 en présence du Général Eisenhower.
Ils équipèrent le CTF84 (Centre de transformation sur F-84).
C'est au total 316 avions F-84E et F-84G qui seront livrés aux unités françaises rattachées au 1er CATac dépendant des forces aériennes "Centre-europe" de l'OTAN.
L'EC 1/11 "Roussillon", l'EC 2/11 "Vosges" et l'EC 3/11 "Jura" seront équipés de cet avion.
F-84G de l'EC 1/11 en mai 1955. © Daniel Hartmann
Envergure ( avec bidons ) | 12,65 m |
Longueur | 11,61 m |
Hauteur | 3,87 m |
Masse à vide | 5.000 Kg |
Masse maximale | 10.680 Kg |
Réacteur 1 x Allison J35-A-29 de 2530 Kg de poussée | |
Armement 6 mitrailleuses Browning M3 de 12,7 mm (300 obus Par arme) |
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Performances | |
VI max. | 1030 Km/h |
Mach limite | 0,82 mach |
V. ascensionnelle | 38,6 m/s |
Plafond opérationnel | 13.300 m |
Rayon action max. | 1.600 Km |
EALA 3/71 & 21/72
EALA 3/71 & 21/72
Création le 1er juin 1956. Devient EALA 21/72 après sa transformation sur T-6 en juillet 1957 - Dissolution le 1er septembre 1961.
Création le 1er juin 1956.
Devient EALA 21/72 après sa transformation sur T-6 en juillet 1957 - Dissolution le 1er septembre 1961
CDT d'unité | Stationnement | Détachements | Avion | Hdv guerre | Personnels décédés* |
LTT Marchandise | La Reghaïa | Aflou | SIPA |
plus de |
ASP Genin 22.11.57 |
CNE Fieux | Djelba | Djebel Massad | SGR Malprade 23.11.57 | ||
CNE Maffre | Orléansville | Laghouat | T-6G | 22050 H | LTT Gies 25.01.59 |
LTT Lebourg | LTT Tréhiou 10.10.59 | ||||
CNE Huguet | |||||
CNE Roger | |||||
CNE George |
* Les pertes ont été relevées à partir des comptes rendus mensuels de situation et d'activité aérienne. Pour ces deux unités, on relève de nombreuses mentions d'hospitalisation et d'évacuation vers la métropole, sans faire mention de causes directement liées aux opérations. Les comptes rendus ne font que signaler le départ de l'évacué dont elles ne connaissent pas le sort en métropole.
EALA 16/72
EALA 16/72
Création le 1er juin 1956. Devient EALA 21/72 après sa transformation sur T-6 en juillet 1957 - Dissolution le 1er septembre 1961
Création le 1er décembre 1956.
Les photos de T-6 porteur de l'insigne du "1/11" sont rares.
A partir d'août 1958, le commandement de l'escadrille est assuré par un pilote de la 33°ER- Dissolution en avril 1961.
CDT d'unité | Stationnement | Détachements | Avion | Hdv guerre | Personnels décédés* |
Venant de la 11 | Biskra | Khenchela | SGC Rivayan 29.03.59 | ||
LTT Lebras | Khenchela | Constatantine | 9660 H | (pilote du 2/11) | |
CNE Gimbert | Guemar el Oued | CAL Jemetz 29.03.59 | |||
Tougigourt | |||||
Batna | T-6G | LTT Thomazo 21.04.59 | |||
Venant de la 33 | Batna | Setif | (blessé en ops) | ||
CNE Arnaud | Bou Saada | ||||
LTT Perret | M'Sila | Khanga Sidi Nadji | 16120 H | SGT Pineau 30.06.59 | |
LTT Debièvre | CAL Reveillard 30.03.59 | ||||
LTT Barcarolli | SLT Morin 14.05.60 |
* Les pertes ont été relevées à partir des comptes rendus mensuels de situation et d'activité aérienne. Pour ces deux unités, on relève de nombreuses mentions d'hospitalisation et d'évacuation vers la métropole, sans faire mention de causes directement liées aux opérations. Les comptes rendus ne font que signaler le départ de l'évacué dont elles ne connaissent pas le sort en métropole.
GERMaS 15/11
GERMaS 15/11
Chargé du suivi technique des appareils de type F-100 la nouvelle unité, le GERMaS 15/011, groupe de maintenance et réparation des matériels spécialisés, (...)
Chargé du suivi technique des appareils de type F-100 la nouvelle unité, le GERMaS 15/011, groupe de maintenance et réparation des matériels spécialisés, prend la relève le 01/07/1964 du Groupe de Maintenance qui regroupait les unités que nous connaissons sous les appellations GERMaS, GERMaC et ERT.
Les deux derniers commandant d'unité ont été le commandant Leboube et le commandant Gaillac placés sous l'autorité du chef des Moyens Techniques.
Du 01/07/1964 au 01/07/1967 environ cette nouvelle unité, assure le deuxième échelon de la maintenance des F-100 "Super Sabre" français appartenant à la 3ème et la 11ème Escadre de chasse.
De part son rattachement à la 11ème Escadre le 01/03/1973, l'unité change d'appellation pour devenir le G.E.R.Ma.S 15/011.
L'année 1977 voit les dernières maintenances F-100 et parallèlement la transformation sur le nouvel appareil de la 11ème le Jaguar.
Pour mener à bien cette mission, le GERMaS dispose à cette époque d'un effectif de 250 personnes s'articulant en 4 grandes divisions :
- Commandement (administration, contrôle technique, planification et logistique).
- Avion (cellule, moteur, hydraulique, et chaudronnerie).
- Système de navigation et d'armement (S.N.A.) (radio/ radar, navigation et tir, photo, laser).
- Équipement (bord, commandes de vol, sécurité, conditionnement et servitudes).
F-100D/F SUPER SABRE |
10/67 : CNE BOMPART |
JAGUAR A/E |
09/75 : CDT DEYCARD
|
04/11 JURA
04/11 JURA
Créée le 1er janvier 1973, cette quatrième unité de la 11ème Escadre de chasse, est l'unique escadron de chasse d'outre-mer de l'armée de l'Air. Il est stationné sur la base aérienne 188 de Djibouti (...)
Créée le 1er janvier 1973, cette quatrième unité de la 11ème Escadre de chasse, est l'unique escadron de chasse d'outre-mer de l'armée de l'Air. Il est stationné sur la base aérienne 188 de Djibouti. Il succède à l'escadron d'avions d'appui EAA01/021 "Aurès-Nementcha" équipé de six appareils de fabrication américaine, des AD 4 "Skyraider".
Les particularités de cette nouvelle unité de la 11ème Escadre sont :
- Le lieu de stationnement, la base aérienne 188 de Djibouti
- Sa composition : - 8 pilotes affectés (pour deux ans)
- 2 pilotes détachés de la maison mère, relevés tous les 2 mois
- Un effectif mécanicien aussi nombreux qu'une unité à deux
- Escadrilles de métropole afin d'assurer la maintenance, du fait de l'éloignement de Toul-Rosières ( 6000 Km).
- Son parc aérien : - 7 F-100D et 1 F-100F.
A la naissance de l'escadron, l'effectif restreint en pilotes ne permet la composition que d'une seule escadrille : la SPA158 "Serpentaire".
Juin 1976 à Djibouti. © Alain Crosnier
Le nouvel escadron reprend les traditions du 03/011 "JURA" basé à Luxeuil. L'insigne de l'escadron est le même que pour l'escadrille.
Les missions dévolues au 04/011 sont l'appui des troupes au sol et la défense aéroportuaire. Les effectifs évoluant l'escadron passe à 10 pilotes permanents et 12 avions, et voit donc le 1er novembre 1975, la création d'une deuxième escadrille issue des traditions de la SPA161 "Sphinx".
Le cap des 10000 heures de vol approchant, le LTT Croci reprend l'idée de son commandant d'unité et dessine une gueule de requin sur le F-100D (156-YC), le S/C Morel se charge de la mise en peinture.
L'essai étant concluant, il est décidé de peindre les onze appareils de manière identique
L'avion du Capitaine Michel Croci, possèdait en plus un petit "Robin des bois" peint sous le cockpit. © Alain Crosnier
un bidon photo est décoré d'un dessin, une tête de rapace, portée par les B-25J "Mitchell" du 498th Squadron de l'USAF en avril 1945.
Le 22 novembre 1978, la relève de l'escadron arrive sur le Détachement Air 188 en la présence de quatre Mirage IIIC du 3/10 "VEXIN", c'est ainsi que le "JURA" pour la seconde fois est dissous.
Période Bordeaux-Mérignac
L'histoire de cet escadron pourtant ne se termine pas en cette fin d'année 1978, car tel le phénix renaissant de ses cendres, sur la BA 136 de Toul-Rosières, le 12 décembre 1978 une nouvelle unité, équipée de Jaguar, baptisée EC 04/011 "Jura" reprend les traditions des SPA 158 et 161 et fait mouvement le lendemain vers sa nouvelle base d'affectation "Bordeaux-Mérignac".
Comme son homologue l'EC 03/011 dont il est le double (par la mission), le 04/011 assure pour les ailes françaises les missions en Afrique dans le cadre de la force d'action extérieure (F.A.E).
En novembre 1980, il part sur alerte à Libreville depuis Mérignac et met en place l'opération Murène, lors de prise de N'Djamena par les Libyens et leurs alliés du FROLINAT.
En août 1983, il rejoint sur alerte N'Djamena pour assurer dans des conditions difficiles, les premières missions de l'opération Manta, à la suite d'une nouvelle tentative de descente du FROLINAT et des Libyens vers N'Djamena.
C'est au cours de l'une de ses nombreuses missions au Tchad (opération Manta), que l'escadron perd l'un de ses meilleurs pilotes, le capitaine Croci (chef des opérations de l'unité), le 25 janvier 1984 dans la région de Toro Doum.
Le 11-YA survole le Tibesti le 13 septembre 1988. © 11EC
La vocation pour les opérations extérieures se terminera pour son personnel et ses avions par une dernière mission, l'opération "Daguet" plus connue sous le nom de "Guerre du Golfe".
Le retour en métropole annonce les derniers mois de vie à Mérignac de cette unité de la 11ème Escadre de chasse, la nouvelle restructuration de l'armée de l'Air faisant son oeuvre, le 3 juin 1992, le "Jura" est dissous pour la 3ème fois.
Première escadrille
Deuxième escadrille
F-100D/F SUPER SABRE |
01/73 : CDT SOLANET |
JAGUAR A/E |
12/78 : CDT ARGELIER
|
EC 3/11 JURA
EC 3/11 JURA
Cet escadron commence sa carrière à partir du 1er juin 1953. Il reprend les traditions des SPA158 "Serpentaire" et SPA161 "Sphinx" et est équipé de F-84G.
Cet escadron commence sa carrière à partir du 1er juin 1953. Il reprend les traditions des SPA158 "Serpentaire" et SPA161 "Sphinx" et est équipé de F-84G.
C'est sur le terrain de Lahr que s'effectuent les premiers vols. Le commandement en est assuré par le capitaine Chanliau alors que la 1ere escadrille SPA158 est commandée par le lieutenant Vaujour et la 2eme escadrille SPA161 est commandée par le lieutenant Dechelette.
Les missions dévolues à l'escadron de chasse 3/11 "JURA" sont :
- le combat aérien dans la zone de responsabilité du 1er C.A.Tac. ;
- l'appui au sol des troupes terrestres adaptées au 1er C.A.Tac. (7e armée US. - 1ere armée française) ;
- l'escorte des chasseurs porteurs de la bombe nucléaire dans un but de saturation de l'espace aérien.
De plus, l'escadron accueille les jeunes pilotes sortant des écoles américaines et de Meknes pour une période de vieillissement.
Dès le 1 juin, le 3/11 s'envole pour Luxeuil, qui sera sa base de stationnement définitive et il entre tout de suite dans sa phase active.
L'escadron de chasse 3/11 "JURA" commence à fournir des pilotes pour les opérations en Extrême-Orient.
Le capitaine Perrotte prend le commandement de l'escadron. Le Lieutenant Vaujour en est alors le commandant en second et le lieutenant Maffre lui succède à la tête de la 1ère escadrille, la SPA158.
Le lieutenant Chalvet succède au lieutenant Dechelette à la tête de la SPA161 le 1er novembre 1954.
Le mois d'août 1955 est marqué par une activité fébrile. Les premiers F-84F arrivent et après le "1/11" et le "2/11", c'est au tour du "3/11" d'être transformé sur cet avion bien plus performant. Aussi conférences et cours se succèdent à un rythme effréné.
C'est au capitaine Perrotte que revient l'honneur de poser le premier F-84F du "3/11" le 8 août 1956 .
Le début de l'année 1957 voit un changement dans le type de missions du 3/11 "JURA". Équipé d'un avion plus performant, il effectue davantage de missions d'interception.
C'est le 1er novembre 1957 que le 3/11 "JURA" termine sa carrière. Ses avions seront partagés entre la 4ème brigade aérienne (15 F-84F) et le "1/11" et le "2/11" qui se partageront les 10 avions restants le 12 novembre.
- 1F-84G
- 06/53 CNE CHANLIAU
- 08/54 CNE PERROTTE
- 10/56 CNE RADISSON
02/11 VOSGES
02/11 VOSGES
Le 1er novembre 1952, à Reims, un deuxième escadron de chasse est créé au sein de la 11ème Demi brigade appelée à devenir par la suite la 11° Escadre de chasse.
Le 1er novembre 1952, à Reims, un deuxième escadron de chasse est créé au sein de la 11ème Demi brigade appelée à devenir par la suite la 11° Escadre de chasse.
Il prend la dénomination de escadron de chasse 02/011 "Vosges". Cette unité, composée de deux escadrilles, reprend les traditions des "SPA91" et "SPA97". Elle est commandée par le capitaine Dumoulin.
Le 5 décembre 1952, l’unité fait mouvement sur Lahr (RFA) avec ses F-84G "Thunderjet" Progressivement, l’escadron devient opérationnel. Exercices et campagnes de tir lui donnent toute sa vitalité.
Ce séjour n’est que de courte durée et en juin 1953, il déménage sur la BA de Luxeuil devenue opérationnelle.
En 1956 , le F-84G est remplacé par le F-84F "Thunderstreak". Entre 1956 et 1961, le personnel participe régulièrement au parrainage des EALA engagées dans le cadre du conflit algérien.
Dans le cadre de la défense de la zone de responsabilité du 1° CATac et de l’appui des 1° et 7° Armée US, le 2/11 participe à de nombreux exercices avec alerte en bout de piste prêt au décollage.
1957. ® ADC Torres
Mai 1958, l’unité est doté de F-100 "Super Sabre" qui remplace les F-84F. L’arrivée de ce nouvel avion modifie les missions de l’escadron. Aux missions de défense de la zone de responsabilité du 1° CATac, il doit également être en mesure d’effectuer de jour comme de nuit des reconnaissances et de saturation radar. Pour cela il maintient en alternance avec d’autres escadrons l’alerte H24 avec deux avions et leur équipage.
En juin 1961, la 11° Escadre de chasse fait mouvement sur Bremgarten (RFA). Le déménagement de l’escadron s’effectue en trois jours.
Année 1962, débute dans le cadre du passage à la capacité nucléaire tactique, a transformation des personnels pilotes et mécaniciens mêlant cours théoriques et pratique du vol (effets de l’arme, missions d’assaut par tous les temps de jour comme de nuit, qualification bombardement, …). En novembre, les pilotes reprennent l’entraînement LADD (Low Altitude Delivery Drog). Après un entraînement ardu, le 20 mai 1963 voit le 02/011 passer "Strike" au sein de l’O.T.A.N. Il devient le premier escadron français à remplir une mission de frappe nucléaire. Une alerte atomique est assurée H24 par le personnel de l’unité.
La France décide de quitter les structures intégrées militaires de l’OTAN en 1967. L’escadron perd sa mission nucléaire et reprend donc en mission principale l’assaut conventionnel.
Septembre 1967, la 11°Escadre de chasse quitte la RFA pour rejoindre Toul Rosières (Meurthe et Moselle). Le 13 septembre, les 6 premiers F-100 de l’unité se posent sur leur nouvelle base de stationnement.
Juin 1970, l’escadron participe, avec 6 avions et 6 pilotes au concours interalliés AIRCENT. Il remporte la coupe Walker réservée à l’attaque conventionnelle avec 586 points contre 540 à la 4° ATAF et 392 à la 2° ATAF. L’équipe gagnante se composait du commandant Deveaud, des capitaines Rannou et Gillet, du sous-lieutenant Mareschal, de l’adjudant-chef Leroux et de l’adjudant Grison.
L’escadron enchaîne les exercices nationaux et interalliés, les campagnes de tir, les convoyages de F-100 vers Djibouti et les exercices dans le cadre de la CAFI.
Avril 1975. © Alain Crosnier
Au mois de juin 1976, les premiers pilotes de l’unité partent en transformation sur Jaguar. Le 3 novembre, l’EC 02/011 reçoit ses six premiers Jaguar. La 1° escadrille vole sur le nouvel avion tandis que la seconde finit son activité sur les derniers F-100 encore présents sur la BA136.
En mai 1977, le Lieutenant-colonel Richalet, commandant de la 11°EC, "leade" la dernière patrouille de F-100 qui fera un tour d’adieu en FATac.
Le dernier F-100 de métropole, le n° 736, aux couleurs du 1/11 "Roussillon" s’envole pour le Musée de l’Air et de l’Espace, tandis que le n°131, aux couleurs du 2/11 "Vosges" orne la stèle à l’entrée de la base aérienne 136 ( à la suite de la fermeture de celle ci, la stèle a été transférée sur la BA128 de Metz).
La fin de l’année 1977 est marqué pour la 11°EC et ses escadrons par le début d’une très longue période d’opérations extérieures.
L’année 1978, le 2/11 débute par un détachement à Dakar dans le cadre de l’opération Lamantin. Le 10 février, un détachement par pour N’Djamena au Tchad. Le 15, la ville est attaquée par des forces rebelles ; les avions et le personnel se replient sur Libreville. Pendant cet épisode tchadien, deux missions d’intervention réelles sont déclenchées sur Moussoro lors d’accrochages entre des éléments français qui y sont stationnés et les rebelles.
Au cours d’un séjour africain, l’unité teste avec succès le pod photographique RP 36P.
La mission principale de l’escadron est le brouillage électronique offensif au profit des forces. Pour cette mission, il est doté du BOZ et du BARAX.
Comme les autres escadrons de la "11", il participe régulièrement à l’exercice Red Flag aux USA.
A partir de 1987, le 2/11 assure la mission anti radar avec le missile AS37 "Martel" à la place de l’EC 3/3 "Ardennes" et concerve la vocation FAE de celui-ci.
Le 17 janvier 1991 marque un nouvel épisode glorieux pour l’unité; une patrouille de 12 Jaguar, dirigée par le commandant Mansion effectue la première mission française lors du déclenchement de l’opération "Tempête du Désert" en attaquant le terrain d’aviation Al Jaber au Koweït occupé par l'Irak. Au cours de cette mission executée en basse altitude, quatre avions furent touchés dont deux sévèrement qui durent se dérouter. Le capitaine Mahagne fut blessé au visage mais réussit à ramener son avion.
Au mois de janvier 1992, un détachement de l’unité rejoint pour une durée d’un mois le terrain de Rochambeau en Guyane française. La mission consiste à entraîner les contrôleurs de défense aérienne du centre de contrôle militaire de Kourou.
A partir du 30 août 1995, le 2/11 participent à l’opération aérienne "Deliberate Force" de l’OTAN sur la Serbie. Au cours de 650 sorties, les Jaguar détruisent des objectifs militaires d’infrastructure.
A la dissolution du 1/11, l’escadron passe à 20 avions, absorbant ainsi 10 pilotes et 60 mécaniciens. Une troisième escadrille est créée qui reprend les traditions de la "Comédie" ancienne deuxième escadrille du 1/11.
© Yves Le Mao
Le 21 mai 1996, le dernier vol est effectué.
Le 31 juillet 1996, l’EC 2/11 "Vosges" est dissous officiellement.
Première escadrille
Deuxième escadrille
Deuxième insigne de l'escadron
F-100D/F SUPER SABRE |
01/73 : CDT SOLANET |
JAGUAR A/E |
12/78 : CDT ARGELIER
|
03/11 CORSE
03/11 CORSE
Simultanément à la création de la 11ème Escadre à Reims, l'année 1952 voit la 1ère Escadre de chasse se former sur la base de Saint-Dizier.Le premier escadron de cette unité est le 01/001 "Corse".
Simultanément à la création de la 11ème Escadre à Reims, l'année 1952 voit la 1ère Escadre de chasse se former sur la base de Saint-Dizier.
Le premier escadron de cette unité est le 01/001 "Corse".
En octobre et novembre 1956, l'escadron nouvellement équipé de F-84F prend brillamment part à la campagne de Suez en détruisant 18 appareils sur le terrain de Louqsor.
De 1957 à 1962, avec son escadrille parrainée la "20/72" il participe aux opérations de maintien de l'ordre en Algérie.
Dissout le 28 février 1966 en même temps que la première escadre, le " Corse" renaît un mois plus tard (01/04/66) sous le nom d'escadron de chasse 03/011 sur la base aérienne de Bremgarten et est équipé de F-100 "Super Sabre".
Le 13 juin 1966, le 03/011 se déploie sur la base de Colmar. Il y reste jusqu'au 26/10/67 où il rejoint sur la plate-forme de Toul-Rosières les autres unités de la 11ème Escadre.
Grâce à sa fonction ravitaillement en vol l'avion F-100 permet au 03/011 de participer aux opérations de présence et d'intervention outre-mer.
C'est ainsi que de nombreuses capitales africaines (Dakar, Libreville, Djibouti, Lomé, Niamey) pourront dans les prochaines années admirer les cocardes de cette valeureuse unité.
L'année 1968 voit l'attribution au 03/011 des missions suivantes :
- Missions CAFI (composante air des forces d'interventions)
- Défense aérienne.
- Appui au profit de la 1ère Armée.
- Entraînement opérationnel des jeunes pilotes destinés aux escadres de Mirage III.
Juin 1972 à Tours. © Eric Moreau
Les années suivantes se partagent entre les missions africaines et la routine française et ceci jusqu'au 5 janvier 1975 ou l'escadron après 37.580 heures de vol sur F-100, perd ses avions, Après plusieurs semaines d'E.M.I l'unité touche sa nouvelle monture (le 13 juin), quatre superbes Jaguar biplaces.
A dater de ce jour, l'escadron fait découvrir ses nouveaux appareils sur le territoire africain (opérations : Lamantin, Tacaud, Manta ...).
Le 03/011 comme ses frères de la 11ème après une participation aux différentes missions de l'armée française (Guerre du Golfe, Balbuzard, Crécerelle,...) voit le verdict de la restructuration de l'armée de l'Air se profiler à l'horizon, ainsi le 25 juin 1997 l'escadron fête dignement sa fin, avec nombre de ses grands anciens et un gros pincement au cour.
© Yves Le Mao
La date du 31 juillet 1997 est retenue par l'état major comme date officielle de dissolution.
SON HÉRALDIQUE
Première escadrille
Deuxième escadrille
Deuxième insigne de l'escadron
F-100D/F SUPER SABRE |
04/66 : CNE DREUX |
JAGUAR A/E |
08/74 : CDT SALMON |
Mirage 2000C |
2008-2009 : LCL BOITEAU |
01/11 ROUSSILLON
01/11 ROUSSILLON
Le 1er août 1952, sur la B.A de Reims, est crée l’escadron de chasse 01/011 "Roussillon" qui reprend les traditions et les insignes du Groupe de chasse III/6, dissous depuis le veille. Il forme le premie
Le 1er août 1952, sur la B.A de Reims, est crée l’escadron de chasse 01/011 "Roussillon" qui reprend les traditions et les insignes du Groupe de chasse III/6, dissous depuis le veille. Il forme le premier escadron de la 11° Demi brigade qui deviendra par la suite la 11° Escadre de chasse. Cette formation est commandée par le capitaine Collin, secondé par le capitaine Passemard.
A son retour d’Indochine, le personnel du III/6 se retrouve après un court congé de fin de campagne à Avord pour un stage VSV. En juin 1952, les pilotes font connaissance au C.T.F.84, stationné à Reims avec le pilotage des avions à réaction.
Le 5 décembre 1952, l’escadron s’installe sur la base de Larh (RFA) où il reçoit son complément de F-84G "Thunderjet". Son stationnement n’est que de courte durée, la base de Luxeuil étant maintenant opérationnelle, le 10 juin 1953, le "Roussillon" y arrive pour une période de 8 ans.
Sa mission principale durant cette époque est la participation à la défense aérienne de la zone du 1er C.A.Tac et à l’appui au sol de la 1ère Armée Française.
Rapidement opérationnel, le "Roussillon" est apte à assumer ses missions et à participer à tous les exercices et déploiements.
[caption id="attachment_9484" align="alignnone" width="1024"] Le Capitaine Passemard commadant l'EC 1/11 en 1954. © Michel Roehrich[/caption]
[caption id="attachment_9485" align="alignnone" width="1024"] Parking de Luxeuil en 1954. © Daniel Hartmann[/caption]
En juin 1956, l’escadron reçoit ses premiers F-84F "Thunderstreak" tant attendus. Cette même année, sous les ordres du capitaine Prévost, un détachement de pilotes et de mécaniciens opèrent depuis Chypre dans les opérations de Suez.
[caption id="attachment_9487" align="alignnone" width="1024"] F-84F en mars 1957 sur la base de Cazaux. © Daniel Hartmann[/caption]
Entre 1956 et 1961, le personnel participe régulièrement au parrainage des EALA engagées dans le cadre du conflit algérien. Mai 1958, l’unité est doté de F-100 "Super Sabre".
En juin 1961, l’escadron est transféré à Bremgarten (R.F.A.) où il se voit assigner les missions les plus importantes réservées aux chasseurs bombardiers.
En 1965, il acquiet la capacité nucléaire tactique dans le cadre de l’O.T.A.N. jusqu’au retrait de la France des structures militaires intégrées en 1967. L’escadron reprend alors ses missions traditionnelles.
[caption id="attachment_9488" align="alignnone" width="1024"] Bremgarten 1966.[/caption]
Septembre 1967, il quitte la RFA pour rejoindre Toul Rosières (Meurthe et Moselle). En 1969, l’escadron de chasse 1/11 participe au concourt AIRCENT, compétition qui oppose en tir air-sol des équipages américains, allemands, belges, canadiens, britanniques et français. Le 1/11 remporte les trois premières places au tir canons, la deuxième au tir roquettes et la deuxième place du classement général. L’équipe de l’escadron est constituée par les capitaines Letty, Reix, Robert, le lieutenant Meynier, les sous-lieutenants Barbereau, Veron, l’adjudant Grison et le sergent-chef Jeanne.
En 1971, dans le cadre de la Force d’intervention Outre mer des pilotes sont transformés au ravitaillement en vol.
En 1972, il est créé à Djibouti un escadron de chasse équipé de F-100. Le commandant Solanet quitte l’escadron pour mener à bien cette création. Le convoyage des premiers avions est effectué en fin d’année par des pilotes du 1/11.
Le 10 octobre 1975, après 81.746 h 25 au "Roussillon", le F-100 "Super Sabre" quitte définitivement l’escadron.
[caption id="attachment_9491" align="alignnone" width="1024"] 26 avril 1972 à Toul. ® Eric Moreau[/caption]
A partir de 1976, l’escadron s’équipe progressivement du chasseur d’appui tactique Franco-Britannique Jaguar. Les vols reprennent le 1er mars 1976 avec ses quatre premiers appareils en poursuivant l’entraînement dans le cadre de sa mission d’appui aérien et de défense à basse altitude. Le 22 décembre 1977, le commandant Dumaz reçoit à Toulouse le 100° Jaguar monoplace sorti des chaînes de montage au cours d’un brillante cérémonie.
A partir de 1977, les personnels de l’escadron, en mission d’appui des forces extérieurs et dans le cadre des accords de défense ou de coopération passés entre le gouvernement français et ses homologues africains participent à plusieurs interventions en Mauritanie (Lamantin) et au Tchad (Tacaud). Ils assurent aussi de nombreux détachements en République Centre Africaine et au Tchad dans le cadre de l’opèration Manta depuis les terrains de Bangui et de N’Djamena. Régulièrement, à partir de 1981, les personnels du 1/11 participent à l’exercice tactique inter alliés "Red Flag" aux USA sur la base de Nellis au Nevada.
Le 16 février 1986, l’opération Epervier débute par la neutralisation de la plate forme libyenne Ouadi Doum au nord du Tchad exécuté par 11 Jaguar et 11 pilotes de l’escadron que dirige le commandant De Tellier. Les avions étaient armés de BAP 100 ou de bombes de 250kg. Ils ont décollé de Bangui et effectué un raid de 1800Nm. La coupe Comète 1989 est remportée par le 1/11. Les deux patrouilles de l’escadron étaient dirigées par les commandants Bournique et Pelissier.
A la suite de l’invasion du Koweït par l’Irak, le dispositif Daguet est déclenché. A partir du 17 janvier 1991 et jusqu’au 28 février 1991, les pilotes et les mécaniciens du 1/11 participent activement à l’opération "Tempête du Désert". Des missions de bombardement sont effectuées journellement tant sur le Koweït et sur l’Irak. La majorité des missions avec missiles ou bombes guidées laser, est effectuée avec succès par les pilotes de l’escadron. L’opération "Balbuzard" débute le 26 janvier 1993. L’escadron part pour Solenzara où il est mis en alerte. La restructuration des unités de chasse amène sa dissolution le 31 juillet 1994
[caption id="attachment_9492" align="alignnone" width="1024"] © Yves Le Mao[/caption]
F-84G THUNDERJET |
08/52 : CNE COLLIN |
F-84F THUNDERSTREAK | 02/56 : CNE PREVOST |
F-100D/F SUPER SABRE |
00/57 : CNE RADISSON |
JAGUAR A/E |
09/76 : CDT MENNESSIER |